
Chaque mois, une sélection de nouvelles parutions en sciences sociales à découvrir.
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Dans cet entretien, l’historien Lorenzo Kamel revient sur les mouvements de fond qui expliquent, sur le temps long, la récente montée des tensions entre Israël et la Palestine. En accordant une large place à l’histoire de la région, à la nature des différents acteurs ainsi qu’aux forces en présence, il offre une analyse à plusieurs échelles de cette résurgence.
Dans cette chronique en forme de journal, Gilles Kepel dissèque ce qu’il convient désormais d’appeler la « guerre des onze jours » entre les forces armées israéliennes et le Hamas en replaçant au centre du jeu les acteurs régionaux, dans le contexte particulier de l’installation de la nouvelle administration américaine.
Dans cette note de travail, l’économiste Andrea Capussela dresse une perspective critique sur le plan de relance italien. Selon lui, la relance doit utiliser une autre échelle : l’Europe. En retour, l’Union doit elle aussi miser sur la péninsule. Une approche audacieuse, à lire dans la continuité des propositions de Jean Pisani-Ferry et Olivier Blanchard pour la France.
En réponse à la note publiée par Jean-Pisani Ferry et Olivier Blanchard, Philippe Aghion présente dans cette perspective les trois axes qui devraient être prioritaires pour penser la relance dans le contexte de l’élection présidentielle française : l’innovation, l’éducation et la réforme de l’État.
De son éducation jésuite aux plus hautes magistratures, la trajectoire de Mario Draghi est celle d’un homme qui a compris le fonctionnement des règles de l’Europe du XXIe siècle pour jouer les cartes à son avantage. Dans ce portrait remarquablement vivant, Ben Judah revient sur la succession de paris qui ont conduit Mario Draghi jusqu’à la présidence du Conseil italien.
Répondant à la proposition d’Olivier Blanchard et Jean Pisani-Ferry pour un second plan de relance en France, Francesco Saraceno compare cet agenda à la situation italienne et plaide pour une capacité centrale de dépense au niveau de l’Union : un plan de relance permanent.
Il est facile et tentant de disqualifier d’office la Conférence sur l’avenir de l’Europe, en la considérant comme un énième gadget bruxellois. Pourtant, elle pourrait bien être porteuse de réels changements, tant par sa méthodologie audacieuse que par son cahier des charges. C’est ce qu’explique, en cinq points, Alberto Alemanno.
Le plan de relance de grande ampleur adopté par le Congrès à l’initiative de l’administration Biden et le relèvement des prévisions de croissance qui a rapidement suivi suscitent un débat en France et en Europe : faut-il faire de même ? À défaut, sommes-nous menacés d’un décrochage ?
Le monde est en train d’entrer peu à peu dans une situation d’apartheid vaccinal : selon des estimations fiables, au rythme où nous allons, il faudra attendre fin 2023 pour arriver à une immunité collective à l’échelle mondiale. Selon les auteurs, l’Europe et les États-Unis pourraient sortir de cette situation en faisant pression pour déroger aux règles sur les brevets à l’occasion d’un Sommet mondial sur la vaccination.