![](https://legrandcontinent.eu/fr/wp-content/uploads/sites/2/2022/09/Capture-decran-2022-09-29-a-15.25.45-125x188.png)
Paul Veyne, l’un des plus grands historiens de l’Antiquité, vient de s’éteindre.
Pour revenir à son travail pionnier, nous vous proposons de parcourir son œuvre à travers onze livres charnières.
Paul Veyne, l’un des plus grands historiens de l’Antiquité, vient de s’éteindre.
Pour revenir à son travail pionnier, nous vous proposons de parcourir son œuvre à travers onze livres charnières.
Nul n’est prophète en son continent. Cinq ans après la Sorbonne et quelques mois après avoir lancé l’idée d’une Communauté politique européenne, Yves Bertoncini et Thierry Chopin dressent un bilan de l’action européenne du président français — et formulent une recommandation : il est temps de délaisser le costume du grand architecte surplombant et d’endosser celui du maçon dévoué.
La victoire de Fratelli d’Italia va très certainement conduire à l’accession de sa présidente au Palais Chigi. Cependant, celle-ci ne se fera pas sans concessions. Dans cette analyse du résultat des élections générales italiennes, Jean-Yves Dormagen souligne les obstacles et difficultés auxquels Giorgia Meloni sera confrontée pour gouverner sans les pleins pouvoirs.
La doctrine russe le prévoit : en cas d’attaque conventionnelle qui menacerait l’existence de la Russie, le recours à l’arme nucléaire est envisageable — tout est donc dans la définition de cette notion de « menace existentielle ».
Vladimir Poutine vient-il de briser un tabou ? Jusqu’où peut-il aller ? Dans cette étude, Bruno Tertrais fait le point sur une question complexe.
Cent ans après la marche sur Rome des faisceaux combattants de Mussolini, la cheffe de file d’un parti post-fasciste s’apprête à prendre le pouvoir en Italie, à la tête d’une coalition de centre-droite.
De quoi, au juste, parle-t-on ? Nous faisons le point avec quelques recommandations bibliographiques.
La guerre en Ukraine redessine la carte mondiale des affinités et des alliances. Mais assiste-t-on vraiment au retour d’une logique de non-alignement ?
Parce qu’un débat sérieux ne peut faire l’économie de repères historiques, Florian Louis propose une bibliographie synthétique.
Un motif séquentiel est sur le point de se répéter en Italie : l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement populiste après une phase technocratique. Cette fois, cependant, le modèle pourrait toucher à ses limites. Andrea Capussela dresse un historique des constantes qui ont structuré la vie politique et partisane italienne depuis l’affaire Ruby et propose des solutions pour affronter la perspective de voir Meloni arriver au pouvoir.
Longtemps perçue comme un outil de régulation de la politique intérieure italienne, la contrainte extérieure est une donnée essentielle pour comprendre les transformations politiques avant l’élection du 25 septembre. La favorite, Giorgia Meloni, marche elle-même sur une ligne de crête, entre incarnation d’un renouveau de droite au plan interne et exigence de respectabilité au plan externe. Pourtant, quelque chose a changé. La grande nouveauté est là : les contraintes n’ont pas disparu, mais leur nature se transforme. Désormais, tout peut arriver.
La Chine, l’Inde, l’Indonésie, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Arabie saoudite ou encore les Émirats arabes unis refusent de sacrifier leurs intérêts sécuritaires et de développement pour sanctionner la Russie. Ils considèrent même que leur pouvoir de négociation leur permettra d’obtenir de l’Occident des accords plus intéressants en matière de commerce, de technologie et d’armement. Ils aspirent à une domination régionale et pensent qu’une position non-alignée sert mieux leurs intérêts nationaux.
Ces pays représenteront les trois quarts de la population globale et 60 % de l’économie mondiale d’ici 2030. Il est urgent de comprendre leur positionnement.
L’année 2022 marque un repère historique dont l’importance semble difficile à surestimer. La crise climatique bouleverse la structure même des rivalités géopolitiques en faisant planer la menace d’une guerre dont tous les acteurs seraient perdants — ou d’une paix impossible dans un monde perpétuellement instable. Pierre Charbonnier présente le nouveau numéro de la revue GREEN, publiée par le Groupe d’études géopolitiques.