À l’issue du premier tour, les cartes montrant le parti en tête par circonscription révélaient une donnée cruciale : le RN est arrivé premier dans 259 circonscriptions sur 577, principalement dans des zones rurales. Les dynamiques de vote dans les 30 plus grandes villes offrent néanmoins un tableau plus nuancé dépassant le simple clivage villes/campagnes.

Dans la campagne d’entre-deux-tours, le RN a cherché à riposter au barrage du front républicain par une logique « d’ordre républicain ». Si cette stratégie s’est jusqu’à présent révélée peu efficace — le front républicain compte 220 désistements —, 3 candidats RN et alliés se sont désistés depuis lundi pour faire « barrage contre l’extrême-gauche ».

En cas de démobilisation, même partielle, des électeurs de la gauche et du centre, le RN a toujours de réelles chances de viser la majorité absolue.

Nous mettons à jour notre comparateur de coalitions selon deux hypothèses de barrage.

Aujourd’hui, jeudi 4 juillet, s’ouvre le scrutin des élections générales au Royaume-Uni. Les Travaillistes menés par Keir Starmer devraient obtenir une victoire écrasante qui mettra fin au règne continu des Conservateurs depuis 2010.

La nouvelle mise à jour de notre projection fait apparaître une logique de performativité négative du front républicain : l’essoufflement de la dynamique du RN est déterminée par la participation mais la détermine dans le même temps. Si nos projections se confirmaient dimanche, avec une faible abstention, un scénario de Grande Coalition pourrait devenir l’hypothèse centrale.

Dans un message publié en anglais, le ministère russe des Affaires Étrangères a pris position ce mercredi en début d’après-midi pour Le Pen. Nous analysons le contexte de cette déclaration qui rompt la discrétion dont avaient fait preuve les réseaux officiels poutiniens et qui paraissait accompagner la tentative d’institutionnalisation de la campagne menée par Jordan Bardella.

Nous publions le premier simulateur de coalitions à partir de notre projection exclusive pour le second tour, mise à jour des derniers désistements.

Les reports de voix et la participation sont deux facteurs clefs qui pourraient tout faire basculer. Mais en l’état, la France n'aurait pas de majorité absolue.

L’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) tient aujourd’hui et demain son sommet annuel à Astana, au Kazakhstan. Les discussions porteront principalement sur la coopération en matière de lutte antiterroriste et l’intégration officielle du Belarus au groupe.

Selon une projection exclusive, après l’annonce des désistements à ce stade et en utilisant les matrices de transition Cluster 17, le scénario moyen ferait émerger trois blocs très inégaux.

Si ce cas de figure se confirmait, l’hypothèse d’une « grande coalition » ne serait pas à exclure.

La participation reste toutefois la principale inconnue et pourrait faire basculer la composition de l’Assemblée.

La revue a étudié la position des principales banques d’investissement internationales et a interrogé plusieurs acteurs centraux du CAC40 pour comprendre la réponse positive des marchés aux résultats du 1er tour des législatives françaises : elle témoigne de leur soulagement en raison d’une quasi impossible majorité Nouveau Front populaire mais aussi, en filigrane, de leur préférence pour une situation politique bloquée, voire pour un gouvernement Bardella.