Chaque semaine, notre Lettre du lundi permet de commencer la semaine avec un temps d’avance. Elle est disponible à nos lecteurs abonnés. Pour se préparer aux nombreux défis que nous réserve 2025, pourquoi ne pas tenir une bonne résolution en sautant le pas de l’abonnement ? Nos offres spéciales de début d’année sont à retrouver ici

Pour la Chine, l’année 2024 a été tumultueuse, marquée par une crise de confiance des investisseurs, un endettement croissant, une stagnation économique et un mécontentement social accru 1. Malgré le contrôle renforcé de Xi Jinping, les tensions internes, l’inertie bureaucratique et les rivalités entre factions se sont intensifiées, tandis que sur le plan international, le découplage économique avec l’Occident s’est accéléré. 

Face à un environnement mondial défavorable, Pékin a cherché à renforcer ses liens avec le Sud global — mais les défis économiques mondiaux comme l’inflation et le ralentissement de la croissance ont pesé sur ses exportations.

La réélection de Donald Trump, qui promet des tarifs douaniers punitifs et une approche transactionnelle vis-à-vis de Taïwan — amplifie encore la pression sur la Chine.

En 2025, Pékin devra donc naviguer entre des défis internes complexes et une concurrence stratégique exacerbée avec les États-Unis. Si des initiatives prometteuses émergent — telles que des réformes fiscales et des efforts en direction d’avancées technologiques — leur impact reste incertain. Cette année pourrait définir durablement la trajectoire du pays.

1 — Le pouvoir politique de Xi au défi de sa capacité à obtenir des résultats : une tension croissante

Ce qui est bon pour Xi Jinping n’est pas toujours bon pour la Chine.

Depuis qu’il a consolidé son pouvoir lors du 20e Congrès du Parti en octobre 2022, le pays traverse une reprise post-pandémique difficile, marquée par un pessimisme économique, une consommation en berne et une crise persistante dans l’immobilier. L’année prochaine pourrait exacerber le fossé qui a commencé à se creuser entre le pouvoir personnel de Xi et sa capacité à assurer des résultats concrets en matière de gouvernance — ce qui pourrait entraîner une plus grande volatilité des politiques publiques et des incertitudes économiques. La prise de décision de Xi reste toutefois un facteur clef, car il a parfois su, par le passé, faire preuve de flexibilité idéologique lorsqu’il s’agissait de servir ses intérêts politiques.

  • Xi Jinping estime que ses politiques sont adaptées à la Chine d’aujourd’hui : il souhaite déplacer le paradigme de l’économie politique d’une croissance rapide à une croissance « de qualité ». Pour ce faire, il entend privilégier un développement plus égalitaire, écologique, innovant et ouvert. Cette vision inclut un rôle renforcé de l’État dans l’orientation du capital et des entreprises vers des objectifs stratégiques. 
  • Mais cette centralisation ne fait qu’exacerber certaines difficultés, comme en témoignent les enquêtes disciplinaires visant 87 cadres supérieurs en 2023 — un chiffre record depuis le premier mandat de Xi. Paradoxalement, ces mesures renforcent souvent la peur et la paralysie, tout en aggravant les problèmes fondamentaux du pays.

Que faudra-t-il suivre en 2025 ?

  • Si Xi continuera de dominer le jeu politique et les élites chinoises, la mise en œuvre de son agenda pourrait rencontrer des obstacles croissants en raison des tensions budgétaires que connaissent des gouvernements locaux et de la méfiance des entrepreneurs.
  • Il pourrait choisir de renforcer son contrôle ou d’adopter des approches plus novatrices pour contrer les défis croissants. L’élaboration du 15e Plan quinquennal sera un indicateur clef de cette évolution.

2 — L’intensification des défis de gouvernance interne au sein du Parti et l’émergence d’une nouvelle classe de cadres

L’équilibre entre le contrôle politique et les incitations offertes aux élites pour développer l’économie et gouverner efficacement sera l’un des principaux défis pour la Chine en 2025. Les campagnes anticorruption se poursuivront, mais elles seront probablement plus sélectives en raison de la compétition entre factions et de la montée d’une nouvelle génération de cadres.

  • La concentration du pouvoir sous Xi a renforcé la discipline au sein du Parti mais a également réduit l’autonomie des cadres — freinant de facto leur capacité à remplir leurs responsabilités.
  • Avec des changements de personnel prévus à différents niveaux, environ 20 % des dirigeants provinciaux actuels seront remplacés d’ici fin 2025. Les nouveaux cadres, des technocrates souvent diplômés en sciences dures, devront naviguer dans un environnement politique marqué par une nouvelle forme d’incertitude.

Que faudra-t-il suivre en 2025 ?

  • La promotion des jeunes cadres, nés dans les années 1970 et 1980, s’accélérera pour garantir un renouvellement stratégique.
  • Les rivalités entre différents courants et factions s’intensifieront — notamment dans la perspective de la succession post-Xi — alimentant l’instabilité politique.

3 — Des réformes fiscales majeures en préparation

Le Troisième Plénum de juillet 2024 a promis des réformes fiscales ambitieuses, devenues urgentes en raison des contraintes budgétaires croissantes des gouvernements locaux et de l’inefficacité du système fiscal.

Ces réformes visent à renforcer la base fiscale, stabiliser l’économie et réduire les inégalités, mais elles doivent encore faire la preuve de leur capacité à transformer les finances publiques.

  • Le système fiscal chinois, conçu pour centraliser les recettes dans les années 1990, est devenu inadapté : la dette publique totale a dépassé 100 % du PIB en 2024.
  • Une réforme progressive, intégrant des obligations spéciales de 12 000 milliards de yuans sur cinq ans, est en cours d’élaboration pour restructurer les dettes des gouvernements locaux et éviter les défauts de paiement.

Que faudra-t-il suivre en 2025 ?

  • Une politique budgétaire plus expansionniste est attendue, notamment en réponse aux défis économiques posés par l’administration Trump.
  • Des réformes structurelles du système de transferts et une augmentation des dépenses sociales locales pourraient également contribuer à apaiser les tensions.

4 — La Chine continuera de développer ses « nouvelles forces productives de qualité »

La Chine de Xi a introduit le concept de « nouvelles forces productives de qualité » pour promouvoir l’innovation locale, un objectif prioritaire face aux défis économiques et à la concurrence technologique des États-Unis. Ce concept, en constante évolution, deviendra un pilier central de la stratégie économique de la Chine d’ici à 2025.

  • Mentionné pour la première fois par Xi Jinping en 2023 — il vise à dépasser le modèle de croissance fondé sur l’investissement en faveur d’une innovation guidée par la productivité. Il repose sur trois piliers : des percées technologiques, une allocation innovante des facteurs de production et la transformation des industries traditionnelles.
  • La Chine cherche ainsi à développer les industries émergentes comme l’informatique quantique et l’intelligence artificielle tout en intégrant les technologies numériques dans les secteurs industriels.

Cependant, le champ d’application des nouvelles forces reste débattu. Une approche trop étroite pourrait réduire le concept à une politique industrielle — entraînant des surinvestissements — tandis qu’une interprétation trop large risquerait de préserver des secteurs devenus obsolètes. La quête de la croissance par l’innovation nécessitera pour la gouvernance chinoise des améliorations institutionnelles, une meilleure allocation du capital et une lutte contre le protectionnisme local.

Que faudra-t-il suivre en 2025 ?

  • Les nouvelles forces productives de qualité constitueront la base du 15e Plan quinquennal (2026-2030).
  • Des politiques expérimentales, comme des fonds d’orientation gouvernementaux et des investissements accrus dans la recherche fondamentale, seront mises en œuvre cette année.
  • L’économie des données jouera un rôle clef, avec des efforts pour améliorer les flux transfrontaliers de données et stimuler l’innovation.
  • Mais des tarifs douaniers sur les biens chinois et une demande intérieure faible pourraient exacerber les problèmes de surcapacité et déclencher davantage de conflits commerciaux.

5 — Les tensions sur la politique industrielle et commerciale s’intensifieront

La Chine est en train de pivoter vers une croissance axée sur l’autonomie technologique. Elle se concentre sur les semi-conducteurs, les véhicules électriques et la biotechnologie. Ces priorités accentuent les tensions commerciales, notamment avec les États-Unis, et soulignent le défi persistant de la surcapacité industrielle.

  • La politique industrielle chinoise a évolué vers un contrôle accru des technologies critiques et une modernisation des secteurs traditionnels grâce à des avancées technologiques. 
  • Si elle domine les secteurs des batteries électriques — avec deux tiers de la production mondiale — et de l’énergie nucléaire, elle reste vulnérable dans celui des semi-conducteurs, où elle dépend des chaînes d’approvisionnement étrangères.

Depuis 2024, Pékin impose des normes de production plus strictes et renforce les investissements dans l’innovation. Toutefois, les tensions commerciales persistent, exacerbées par les politiques interventionnistes des États-Unis sous l’administration Biden, comme le CHIPS Act, visant à consolider leur industrie des semi-conducteurs.

Que faudra-t-il suivre en 2025 ?

  • Le rôle des entreprises publiques s’accroîtra pour coordonner les efforts industriels et stabiliser l’économie face aux risques géopolitiques.
  • La Chine investira massivement dans la recherche et développement pour réduire sa dépendance étrangère en semi-conducteurs.
  • Les relations commerciales de Pékin avec l’Union seront marquées par des incitations et des mesures de pression, tandis que les surplus de production dirigés vers les marchés émergents risquent de susciter une résistance croissante.

6 — Les impacts de deux années de politique « zéro-Covid » sur la société persisteront

Deux ans après la fin des politiques strictes liées au Covid-19, le pessimisme domine en Chine.

Un sentiment croissant d’injustice, combiné à l’insécurité économique, freine la confiance publique et complique les efforts de Pékin pour atteindre ses objectifs de développement.

  • La pandémie a profondément marqué la société chinoise. 
  • Bien que les politiques de « zéro-Covid » aient initialement été bien accueillies, leur brutalité et leur abandon soudain en décembre 2022 ont alimenté un sentiment d’arbitraire et de méfiance.
  • L’insécurité économique, aggravée par la baisse des prix de l’immobilier et les perspectives d’emploi limitées, a incité les consommateurs à épargner davantage, créant un cycle nuisible pour la croissance chinoise.

Les enquêtes d’opinion témoignent d’une perception accrue des inégalités structurelles — de nombreux citoyens estimant que le système économique est injuste et inefficace.

Que faudra-t-il suivre en 2025 ?

  • La confiance des consommateurs et des entreprises restera faible malgré les efforts pour stimuler la consommation.
  • La désillusion croissante vis-à-vis du gouvernement poussera davantage de citoyens à émigrer ou à déplacer leurs capitaux à l’étranger.
  • Un marqueur à ne pas sous-estimer dans ce contexte : les pratiques religieuses et spirituelles continueront de gagner en popularité. Cette tendance pourrait constituer un refuge face aux défis économiques et sociaux.

7 — Le ralentissement économique et les défis post-pandémiques continueront de pousser de plus en plus de Chinois vers la religion

Face aux incertitudes économiques et aux défis sociaux, un nombre croissant de Chinois, notamment des jeunes et des élites urbaines, se tournent vers la religion et la spiritualité comme source de sens et de soutien moral.

  • Les pratiques religieuses, notamment le protestantisme et le bouddhisme tibétain, ont connu une croissance rapide au cours des dernières décennies. 
  • De nombreux jeunes, frustrés par le marché de l’emploi et la stagnation économique, se tournent vers la spiritualité et la religion dans des proportions de plus en plus importantes.
  • Dans le même temps et paradoxalement, les politiques restrictives du Parti communiste chinois à l’égard des pratiques religieuses ont souvent renforcé leur popularité.

Le régime voit en effet la religion comme une menace potentielle pour son autorité idéologique. Malgré les efforts déployés pour siniser et contrôler bureaucratiquement les institutions religieuses, une majorité de protestants (64 %) fréquentent des églises non officielles.

Que faudra-t-il suivre en 2025 ?

  • Les expressions religieuses continueront de se développer malgré une réglementation stricte.
  • La dissociation croissante entre les idéaux du Parti et les pratiques spirituelles pourrait alimenter le mécontentement au sein de la classe moyenne urbaine.
  • Inspirés par des enseignements religieux axés sur le bien-être spirituel, un nombre croissant de jeunes Chinois choisiront de « s’allonger » (lie flat), en se retirant des attentes conventionnelles liées au mariage ou à la carrière.

8 — Pékin aura du mal à gérer ses relations avec la nouvelle administration américaine

Les relations entre les États-Unis et la Chine sont sur le point de connaître des tensions accrues sous la nouvelle administration Trump qui entrera en fonction le 20 janvier. Une relance des politiques commerciales agressives — tarifs plus élevés, contrôles à l’exportation renforcés et restriction des investissements technologiques chinois — pourrait provoquer une confrontation majeure.

La durabilité de ces relations dépendra de la perception chinoise des intentions américaines : un terrain pour la négociation ou une volonté de découplage unilatéral.

Face aux menaces électorales de Trump en faveur de tarifs douaniers à 60 % et de la révocation du statut de relation commerciale permanente de la Chine, Pékin a adopté une double approche.

  • D’une part, elle s’est positionnée comme championne du libre-échange, notamment auprès des pays du Sud.
  • D’autre part, elle a renforcé sa stratégie de « contre-endiguement » avec des mesures comme des dévaluations monétaires et des contrôles à l’exportation.

Après la victoire de Trump, Xi Jinping a envoyé un message de félicitations soulignant que « les États-Unis et la Chine ont tout à gagner de la coopération et tout à perdre d’une confrontation ». Les dirigeants chinois estiment néanmoins que la véritable intention des États-Unis est d’endiguer l’ascension de la Chine — une conviction renforcée par des actions américaines dans les domaines militaire, économique et technologique.

Que faudra-t-il suivre en 2025 ?

  • Si des canaux de communication formels n’ont pas été établis avant l’imposition des tarifs américains annoncés, les négociations pourraient être retardées de plusieurs mois, voire davantage.
  • La Chine continuera à se concentrer sur ses défis internes, accordant la priorité à la stabilité, tandis que Washington pourrait souffrir à court terme des impacts inflationnistes de sa politique commerciale.
  • Malgré les tensions croissantes, la Chine poursuivra les objectifs définis lors du Troisième Plénum de juillet 2024 — tout en maintenant une structure économique orientée vers l’offre.

9 — Le fossé diplomatique entre les États-Unis et la Chine se creusera

Les relations diplomatiques entre les deux pays sont à leur plus bas niveau depuis 1979 : les tensions sur le commerce, la technologie, la pandémie de Covid-19, la mer de Chine méridionale et Taïwan ont alimenté des désaccords profonds, renforçant l’idée que chaque pays cherche à dominer l’autre dans un affrontement systémique.

  • Malgré des tentatives de stabilisation, comme la réunion entre Xi Jinping et Joe Biden en novembre 2023 à Woodside, des forces structurelles continuent de miner les relations bilatérales.
  • Les contrôles américains sur les exportations technologiques chinoises illustrent l’imbrication croissante entre commerce et sécurité nationale : en réponse, la Chine a renforcé ses lois sur le contre-espionnage et le contrôle des investissements étrangers.

C’est à contrecœur — du moins dans ses déclarations — que la Chine a fini par accepter que la « compétition stratégique » définirait les relations bilatérales. Lors d’une rencontre en août 2024 avec Jake Sullivan, Wang Yi a plaidé pour « une coopération gagnant-gagnant » et des relations « sur un pied d’égalité ». La position américaine qui voit la Chine comme « le défi le plus important de l’histoire des États-Unis » alimente la perception de Pékin selon laquelle Washington chercherait à freiner son développement.

Que faudra-t-il suivre en 2025 ?

  • La Chine cherchera des opportunités de coopération ponctuelle avec les États-Unis mais adoptera un ton plus ferme sur les questions concernant Taïwan et la mer de Chine méridionale.
  • Les différends sur le commerce et la sécurité se poursuivront, exacerbant les tensions.
  • La Chine intensifiera ses efforts pour surpasser Washington sur la scène internationale, tout en s’adaptant à la dynamique conflictuelle.

10 — Le risque de guerre restera élevé dans le détroit de Taïwan

La tension entre Pékin et Taïwan persistera en 2025. Face au soutien accru des États-Unis à Taipei, les efforts de la Chine pour isoler Taïwan diplomatiquement et militairement alimenteront le risque d’une confrontation.

  • Pékin considère Taïwan comme une ligne rouge. 
  • Alors que les États-Unis renforcent leur soutien militaire à Taïwan, la Chine accentue sa pression diplomatique et ses actions militaires autour de l’île. 
  • L’administration Trump pourrait adopter une approche plus transactionnelle sur Taïwan — provoquant une réponse potentiellement encore plus agressive de Pékin.

Malgré une rhétorique plus dure, la Chine a eu recours jusqu’à présent à des actions ciblées mais en intensifiant ses manœuvres militaires. Pékin a évité pour l’instant une escalade majeure — préférant blâmer Washington de vouloir entraver la réunification.

Que faudra-t-il suivre en 2025 ?

  • Une militarisation accrue autour du détroit de Taïwan est probable tandis que Pékin continuera à exploiter les divisions internes de l’île.
  • Les efforts diplomatiques pour isoler Taïwan se poursuivront, tout comme les manœuvres militaires à des fins de dissuasion.
  • À moins d’une rupture stratégique, la Chine cherchera à renforcer sa position dans le détroit et sur l’île, sans provoquer une guerre ouverte et tout en faisant porter aux États-Unis la responsabilité de l’escalade des tensions.

11 — La nécessité d’une action climatique forte sera renforcée

La croissance des énergies propres stabilise les émissions chinoises, mais les tensions géopolitiques et le ralentissement économique compliquent les progrès climatiques. L’élection de Trump, sceptique sur le climat, pourrait forcer Pékin à jouer un rôle plus actif ou à revoir ses engagements climatiques.

  • Malgré des avancées dans la production d’énergies vertes, comme la réduction de la dépendance au charbon, la Chine reste confrontée à des défis structurels.
  • L’administration Trump, qui ralentira probablement les efforts mondiaux pour lutter contre le changement climatique. Cela obligerait Pékin à choisir entre un rôle de leader climatique ou un repli sur ses propres intérêts.

Si les réformes environnementales récentes de la Chine visent à aligner la croissance économique sur les objectifs climatiques, des obstacles majeurs, comme le financement des projets verts et la coordination internationale, persistent.

Que faudra-t-il suivre en 2025 ?

  • La Chine pourrait intensifier ses investissements dans les technologies vertes pour compenser l’absence de leadership américain.
  • Les engagements climatiques pourraient être adaptés pour éviter des objectifs irréalistes — même si Pékin continuera d’utiliser diplomatiquement et de mettre en avant son rôle dans la coopération climatique mondiale.
  • La transition énergétique de la Chine dépendra de la capacité à concilier la croissance économique du pays dans un contexte difficile et la réduction des émissions.

12 — La santé publique en Chine : un défi, des risques, des opportunités

La Chine fait face à des pressions démographiques et structurelles dans son système de santé, mais elle pourrait tirer parti d’investissements étrangers et d’innovations locales pour moderniser son infrastructure sanitaire.

Avec une population vieillissante et un système de santé inefficace, elle doit réformer en profondeur. 

  • La promotion accrue des assurances privées et l’assouplissement des contraintes réglementaires témoignent de l’importance croissante du secteur privé.
  • Cependant, les défis restent nombreux, notamment en termes de couverture des populations vulnérables.

La collaboration internationale devient cruciale pour répondre aux besoins croissants en matière de santé publique. Les politiques publiques les plus récentes visent à attirer les investissements étrangers, tout en renforçant les capacités nationales.

Que faudra-t-il suivre en 2025 ?

  • Les réformes du système de santé mettront l’accent sur l’amélioration des capacités locales et la promotion de partenariats public-privé.
  • La Chine pourrait assouplir davantage les restrictions sur les investissements étrangers pour améliorer les infrastructures et les soins.
  • Les innovations dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la biotechnologie permettront de répondre aux défis démographiques, notamment ceux liés au vieillissement de la population.
Sources
  1. Cet article est issu du rapport « China 2025 : What to Watch »