Bilan humain. Les dernières estimations à 19h00 (Paris) font état de 

  • 1 400 Israéliens tués et 2 400 blessés.
  • 5 087 Palestiniens tués et 15 273 blessés.
  • Un troisième convoi d’aide humanitaire a pu entrer dans la bande de Gaza en passant par le poste-frontière de Rafah à la frontière égyptienne ce lundi, après deux brèves ouvertures samedi et dimanche. 
  • D’après l’Organisation internationale pour les migrations des Nations Unies, le nombre de déplacés internes au Liban s’élève à 19 646 personnes entre le 10 et le 21 octobre, du fait des affrontements à la frontière sud du pays. 

Le front et les combats. 

  • Les forces israéliennes ont encore intensifié les frappes aériennes sur Gaza ce lundi. D’après des analyses satellites conduites par The Economist, au moins 4,3 % des bâtiments de la bande de Gaza auraient déjà été détruits dès la première semaine de la guerre, notamment dans le centre et le nord de la bande de Gaza. 
  • Les échanges de tirs à la frontière libano-israélienne se sont poursuivis. Les forces de défenses israéliennes ont déclaré avoir intercepté un drone entré en Israël depuis le Liban par la côte nord, dans la zone de Ein HaMifratz. 
  • L’armée israélienne a publié un communiqué déclarant que les soldats permanents et réservistes menaient des entraînements « afin d’améliorer l’état de préparation et les capacités des forces pour les opérations terrestres dans la bande de Gaza ». Pour rappel, l’armée a mobilisé jusqu’à 360 000 réservistes supplémentaires à la suite de l’attaque du 7 octobre. 

Les réactions internationales. 

  • Les dirigeants des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada, de la France, de l’Allemagne et de l’Italie ont tenu des discussions dimanche et ont émis une déclaration conjointe qui réaffirme leur « soutien à Israël et à son droit de défendre contre le terrorisme » et appelle « au respect du droit humanitaire international, y compris la protection des civils ».
  • Le président français Emmanuel Macron se rend demain, mardi 24 octobre, en Israël. Il avait annoncé le 17 octobre qu’il « se rendrait dans la région » dès qu’il considérera avoir « des actions très concrètes » à y conduire. Il s’agira de la sixième visite d’un dirigeant d’un État membre de l’Union, après celle du chancelier allemand Olaf Scholz, de la présidente du Conseil italienne Giorgia Meloni et du président de Chypre Níkos Christodoulídis, le Premier ministre grec Kyriákos Mitsotákis et le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.
  • Le ministre des affaires étrangères russe Sergueï Lavrov était par ailleurs à Téhéran aujourd’hui pour une réunion au format dit « 3+3 », réunissant les représentants de l’Arménie, de l’Azerbaïdjan et de la Géorgie ainsi que de l’Iran, de la Russie et de la Turquie pour tenter d’apaiser les tensions dans la région du Caucase après l’offensive de l’Azerbaïdjan dans le Haut-Karabagh. L’Azerbaïdjan a en parallèle déclaré aujourd’hui mener des exercices militaires conjoints avec la Turquie, à proximité de la frontière arménienne. 

La carte actualisée des réactions internationales est à retrouver ici.

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