Bilan humain. Les dernières estimations à 19h00 (Paris) font état de 

  • 1 400 Israéliens tués et 2 400 blessés.
  • Près de 5 791 Palestiniens tués et 16 297 blessés. 
  • 35 employés de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, l’UNRWA, sont morts dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
  • Deux femmes retenues en otage par le Hamas dans la bande de Gaza ont été libérées ce lundi. Elles résidaient dans le kibboutz de Nir Oz, l’un des lieux des massacres et enlèvements perpétrés par le Hamas lors de l’attaque du 7 octobre.
  • Plus de 200 otages sont retenus dans la bande de Gaza par Israël, d’après le ministère de la Défense israélienne.

La situation intérieure. 

  • Plusieurs titres des presse israélienne ont relaté des dissensions entre l’armée et le Premier ministre Netanyahou. Le quotidien israalien de gauche Haaretz, se référant à une source du secteur de la défense, a rapporté que le Premier ministre menait une campagne destinée à faire porter la responsabilité de l’attaque aux forces armées. 

Les réactions internationales. 

  • Le président français Emmanuel Macron s’est rendu ce mardi en Israël où il a rencontré le Premier ministre Netanyahou. Il se rend en fin de journée à Ramallah pour rencontrer le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. 
  • Le président français a réitéré son engagement pour la libération des otages, « une priorité » pour la France. Invoquant « la lutte des démocraties » contre « notre ennemi commun, le terrorisme », il a déclaré : « la France est prête à ce que la coalition internationale contre Daesh […] puisse lutter aussi contre le Hamas » et appelle à bâtir une nouvelle « coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menaçent tous ».
  • Sur la riposte israélienne contre Gaza, après avoir réaffirmé « le droit légitime d’Israël de se défendre face à ceux qui oeuvre à sa destruction », le président français a formulé sa position en ces termes : « La lutte doit être sans merci, mais pas sans règles, car nous sommes des démocraties qui luttons contre des terroristes. Des démocraties […] qui respectent le droit de la guerre et assurent l’accès humanitaire ». Il a annoncé des coopérations concrètes pour rétablir l’électricité dans les hôpitaux de la bande de Gaza. 
  • Il a enfin appelé à une relance du processus de paix entre Israël et la Palestine pour permettre « l’ouverture d’un horizon politique » à la résolution du conflit. 
  • La priorité diplomatique actuelle d’Israël semble être d’empêcher l’entrée en guerre du Hezbollah et l’ouverture d’un deuxième front à la frontière libano-israélienne. Netanyahou a réitéré ce mardi ses menaces contre le Hezbollah, l’enjoignant à ne pas « commettre l’erreur de se joindre à cette guerre » sous peine d’une riposte « inimaginable ».

La carte actualisée des réactions internationales est à retrouver ici.

Retrouvez ici nos analyses exclusives des réactions des pays d’Afrique subsaharienne, des pays arabes et musulmans, des pays de l’Indo-Pacifique et des pays d’Amérique latine.