• 2020, année moins catastrophique que prévu. Par rapport aux prévisions produites par l’OCDE en décembre 2020, les chiffres de mars 2021 pour l’année 2020 sont un peu moins alarmants. La Chine a connu la croissance en 2020 (c’était prévu), la Turquie aussi (ce n’était pas prévu). Tous les autres pays de l’OCDE ont connu une chute du PIB, mais d’une magnitude égale ou inférieure aux prévisions pessimistes de décembre 2020.
  • 2021, retour de la croissance ? Toutes les prévisions pour les pays de l’OCDE sont toujours parties du principe que les économies connaîtraient un rebond en 2021. La question porte sur la taille de ce rebond. Encore une fois, l’OCDE est plus optimiste en mars qu’en décembre dernier. Seules les prévisions de l’Arabie saoudite sont véritablement en-deçà de celles de décembre dernier. C’est en Inde, en Chine et aux États-Unis que la croissance devrait être la plus forte.
  • La zone euro à la traîne. Durement frappée par la crise sanitaire et la crise économique, l’Europe prendra plus de temps que le reste du monde à se relever du Covid-19. La zone euro devrait retrouver un niveau de PIB supérieur à celui du 4e trimestre 2019 seulement au 3e trimestre 2022. Au Japon, ce devrait être au 4e trimestre 2021 et, aux États-Unis, dès le 2e trimestre 2021.