La reprise économique européenne se confirme, mais est restée timide au dernier trimestre 2020.

  • Croissance. Les prévisions de croissance de la zone euro pour 2021 ont été revues à la baisse par la BCE, qui prévoit un niveau de croissance de 3,9 % — contre 5 % selon les prévisions initiales.  En France, le PIB ne devrait pas retrouver son niveau d’avant crise avant 2022 (Banque de France).
  • Climat économique. L’indicateur de sentiment économique a connu une reprise constante après sa chute liée au premier confinement, mais connaît une stagnation depuis le mois de septembre — avec même une légère baisse au mois de novembre avant un retour à un niveau stable.
  • Taux de chômage. De 6,5 % avant la pandémie, le taux de chômage moyen dans les pays de l’Union a atteint un maximum de 7,8 % en juillet, avant d’entamer une légère baisse. En novembre, il s’élevait à 7,5 % (Eurostat).
  • Le tourisme toujours en difficulté. Après la baisse d’activité (approchée par le nombre de nuitées) de près de 100 % au mois d’avril par rapport à l’année précédente, l’été a signé une amélioration, avec une baisse d’activité moins importante au mois d’août, de 30 %. Mais en octobre, cette baisse d’activité s’est accentuée, avec une baisse de 50 % par rapport à l’année précédente.1

Nota bene  : Le vaccin est un enjeu autant sanitaire qu’économique. Sa vitesse de déploiement et son efficacité guideront à terme les choix de politique monétaire et budgétaire : « La politique macroéconomique devrait distinguer entre deux phases de la crise : la phase ‘post-confinement mais pré-vaccin’ que nous traversons en ce moment, et la phase ‘post-vaccin’ », écrivait Olivier Blanchard.2

Sources
  1. Ouvrir les frontières pour sauver le tourisme  ?, Le Grand Continent, 9 mai 2020
  2. BLANCHARD Olivier, La crise économique du Covid-19, Le Grand Continent, 23 septembre 2020