2020, l’année de l’embrasement. En mai, 20 ans de Poutine

Le 7 mai 2020 a marqué les 20 ans de l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine comme président de la fédération de Russie.

Et encore 20 ans : par le référendum constitutionnel qui a eu lieu au mois de juillet, une réforme constitutionnelle abrogeant la limite de deux mandats consécutifs et permettant à Poutine de rester au pouvoir jusqu’en 2036 a été adoptée.
Immunité à vie : une nouvelle loi adoptée en décembre a donné l’immunité à vie aux anciens présidents sur les actes effectués pendant comme hors de leurs mandats.
Non alternance : « L’idée du pouvoir qui règne au Kremlin, c’est la non alternance parce que Poutine et son gouvernement croient qu’ils savent ce qu’il faut faire », analyse Galina Ackerman. « Un haut fonctionnaire a formulé cela très brièvement : Il y a Poutine, il y a la Russie. Et il n’y a pas de Poutine, il n’y a pas de Russie ».¹

Gestion de la pandémie. Le Kremlin a choisi de décentraliser la réponse à la crise sanitaire en laissant une certaine autonomie aux collectivités locales, une manière également d’atténuer sa responsabilité politique face au bilan sanitaire. Début décembre, Moscou a commencé à distribuer le vaccin Spoutnik V contre le Covid-19.²
La séquence du Covid-19 intervient en Russie dans un contexte de difficultés économiques. Avant d’être confrontée aux conséquences économiques de l’arrêt de l’activité durant la crise sanitaire, la Russie était frappée par la chute drastique du prix du baril de pétrole, dans la continuité des sanctions économiques occidentales.
À suivre. Les élections législatives russes sont prévues pour septembre 2021.