D’une pandémie à l’autre, l’OMS déclarait l’état de pandémie mondiale de grippe A/H1N1 il y a 11 ans, en juin 2009. Où en est-on de la pandémie actuelle ?

  • Le nombre de cas confirmés au niveau mondial s’élève à 7,517,400. La pandémie continue de progresser en Amérique du Sud, notamment au Brésil qui compte désormais 41,901 décès. En Europe, le ralentissement se confirme : on compte désormais plusieurs régions (Andalousie, Normandie, Est de l’Autriche, Norvège) sans décès dû au Covid dans les trois derniers jours. 
  • Vaccin. L’effort de recherche et de financement en vue de la production et la distribution d’un vaccin se poursuit. La semaine dernière l’Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation (GAVI), réunie à Londres, a dépassé son objectif de 7,4 milliards de promesses de don sur cinq ans. Mais, les États pourraient faire face à un problème : même si l’on découvrait ledit vaccin, il n’est pas certain que toutes les populations accepteront de se faire vacciner.1
  • Les pandémies nous rappellent que nous cohabitons avec d’autres espèces. Pour le vétérinaire et épidémiologiste François Moutou, « il faut que l’Homme s’habitue à l’idée qu’il n’est pas seul. Nous partageons la planète avec des millions d’espèces que nous maltraitons directement ou dont nous détruisons les écosystèmes ; à force, cela peut finir par nous mettre en danger ».2

Nota bene  : L’OMS traverse une crise de légitimité qui vient notamment de sa sensibilité au lobbying de la diplomatie chinoise, plus qu’à celui des autres pays membres. Illustration, la reprise à son compte des expressions officielles et des concepts du gouvernement chinois dans ce discours de son directeur général, promouvant de nouvelles « routes de la soie sanitaire ».