Le bicentenaire de la naissance de Florence Nightingale, infirmière britannique ayant pour la première fois introduit l’usage des statistiques dans le domaine médical, aura lieu ce mardi 12 mai. De 1820 à 2020, les statistiques ont désormais une place prépondérante dans notre gestion de la crise sanitaire à l’échelle mondiale.

  • Pour comprendre le virus, « nous avons besoin de données harmonisées au niveau national, européen et mondial ». La virologue Ilaria Capua nous confiait la nécessité de s’accorder sur le mode de comptabilisation des décès « dus » ou « associés au » coronavirus.1
  • Une bataille – géopolitique – des chiffres : en particulier, plusieurs voix se sont élevées pour mettre en question le mode de comptage et les données chinoises officielles sur le nombre de décès. En jeu, le récit sur la bonne ou la mauvaise gestion de la crise qui s’annonce en grande partie fondé sur les données, malgré les limites et les biais statistiques qu’impliquent les comparaisons nationales. 
  • L’Observatoire : depuis le début de la crise l’Observatoire géopolitique du coronavirus vous fait découvrir quotidiennement les différentes facettes de l’épidémie à l’échelle régionale comme continentale. Ses évolutions sont à suivre ici

Nota bene  Le refus de Donald Trump de publier sa déclaration d’impôts (qui dure depuis 2016) a pris une ampleur qui dépasse son administration : le cas sera examiné ce mardi par la Cour Suprême. La décision est attendue pour juin et pourrait jouer un rôle important dans la suite de la campagne présidentielle.

Sources
  1. VENTURA Raffaele Alberto, «  Face à la catastrophe en Lombardie  », une conversation avec la virologue Ilaria Capua, Le Grand Continent, 19 mars 2020