Ce texte a été publié originellement dans l’édition 72 de La Lettre du Lundi, la newsletter opérationnelle hebdomadaire du Grand Continent. Vous pouvez retrouver l’édition complète ici. Abonnez-vous par ici.

Londres. Demain, mardi 3 septembre, le Parlement britannique est censé se réunir pour la dernière fois, avant une suspension de cinq semaines. Il devrait reprendre le 14 octobre, deux semaines avant la date prévue pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union. Le Grand Continent propose d’isoler trois faits révélateurs de ces derniers jours.

  1. La pétition contre la suspension du Parlement et le vote Brexit
GEG – Cartographie pour Le Grand Continent

2. La relation spéciale

Les États-Unis ont annoncé un accord de libre-échange bilatéral avec le Royaume-Uni au moment du départ du pays de l’Union. Il faut néanmoins rappeler le poids du commerce entre l’Union et l’Outre-Manche.

relations commerciale union europe royaume uni

Mahathir, Premier Ministre malaisien, a officiellement invité le Royaume-Uni à contourner la régulation européenne sur l’huile de palme à l’issue de Brexit. Il s’agirait d’une véritable volte-face en opposition à la position de l’UE, très tendue sur les conséquences environnementales de l’exploitation d’huile de palme.1

3. Les Allemands ne croient plus à un accord entre l’Union et le Royaume-Uni  : la semaine dernière, le gouvernement allemand, et en particulier le ministère des Finances, a déclaré qu’il était « fortement probable » que Johnson n’allège pas ses conditions et que le no deal l’emporte.2