La participation européenne au deuxième Belt and Road Forum

Ce texte a été publié originellement dans l’édition 55 de La Lettre du Lundi d’aujourd’hui, 6 mai. La Lettre du Lundi est la newsletter operationnelle hebdomadaire du Grand Continent. Vous pouvez retrouver l’édition
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Beijing. Le deuxième Belt and Road Forum for International Cooperation, s’est tenu du 25 au 27 avril 2019 à Beijing. Sebastian Kurz¹, Viktor Orban, Alexis Tsipras, Giuseppe Conte étaient présents, la France (Affaires étrangères), l’Allemagne (Économie) et l’Espagne (Affaires étrangères), ont envoyé leurs ministres de ressort.

Face aux critiques, Xi Jinping a mis en avant de nouveaux éléments : le développement durable, la transparence et la lutte contre la corruption, comme Le Grand Continent avait écrit il y a quelque jour².

Quelle réponse européenne ? Alors que les États-Unis tentent de s’opposer frontalement au projet chinois, l’Union a choisi de développer un plan de connectivité qui pourrait être complémentaire à l’Initiative³. 

Quelles sont les véritables ambitions de l’Armée populaire de libération ? Une déclaration télévisée d’un responsable militaire de la base chinoise à Djibouti, semble confirmer la stratégie du « collier de perles » – la construction par Pékin de bases navales et aériennes depuis la mer de Chine méridionale jusqu’au Golfe d’Aden et aux rivages de l’Afrique de l’Est⁴ .

Notre carte exclusive donne un aperçu des pays qui ont participé au sommet à Pékin, indiquant aussi le niveau de leur participation – chef d’état ou de gouvernement, vice-président ou niveau ministeriel – dans le contexte des infrastructures des nouvelles routes de la soie.