Astana. L’ambassadeur de Chine à Astana, Zhang Hanhui, a proposé de travailler avec des entreprises européennes au Kazakhstan.

Les projets actuels de la Chine au Kazakhstan sont estimés à 27,7 milliards de dollars, avec 363 millions de dollars supplémentaires en 2018.

Tandis que la Chine a exprimé son intention de continuer à investir dans le pays, Zhang a également parlé de financer des compagnies européennes qui n’ont pas suffisamment de capital pour investir au Kazakhstan. L’ambassadeur a suggéré que la venue de compagnies européennes serait particulièrement bienvenue dans le secteur des technologies.

La relation de l’Europe avec le Kazakhstan s’est jusqu’ici principalement concentré sur le pétrole de la mer Caspienne, mais le changement d’attitude de la Chine pourrait créer de nouvelles opportunités aux pays européennes, qui pourraient ainsi s’écarter des hydrocarbures, pour approcher d’autres secteurs. Zhang est allé jusqu’à affirmer qu’une telle évolution, de la part de ses homologues allemand, britannique, et européen, intéresserait son pays.

Cela dit, la situation n’est pas si simple que cela. La Chine a en effet expliqué très clairement que sa priorité géopolitique, en Asie Centrale, était de travailler avec la Russie. Alors que les tensions montent entre l’Otan et la Russie, l’accroissement de la présence européenne au Kazakhstan, accueilli par la Chine, pourrait se voir contrarié.

Sources :

  • MAMISHEV Zhanbolam, “China is ready to finance projects in Kazakhstan with the participation of European companies”, kursiv.kz, 27 March 2018
  • KUMENOV Almaz, “China assures Kazakhstan that US trade offensive won’t hit imports”, Eurasianet, 29 March 2018