Politique

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«  Le silence que l’Europe a opposé aux intimidations de Donald Trump a fait le tour du monde, résonnant comme l’aveu de notre impuissance. Il nous appartient désormais de redonner à l’Europe une voix forte — celle de peuples unis, conscients de leur poids et déterminés à bâtir ensemble leur destin.  »

Une pièce de doctrine signée Dominique de Villepin.

Alors que la coalition trumpiste pourrait se fracturer, un spectre hante l’Amérique.

La financiarisation signerait-elle le début de la fin d’une hégémonie  ?

Pour ce dernier épisode de notre série consacrée aux six mois de Trump, nous publions une pièce de doctrine signée Benjamin Braun et Cédric Durand.

La tronçonneuse a-t-elle été remplacée par un scalpel  ?

La nouvelle génération, qui a posé il y a six mois ses bagages à Washington, semble avoir trouvé une forme d’équilibre mais sans résoudre aucune des divisions idéologiques profondes qui la traversent.

Depuis la capitale américaine, Marlène Laruelle livre une radiographie.

Trump  : six mois à la Maison-Blanche | 6/7

En Croatie, un ancien militaire ultranationaliste a organisé le plus grand concert payant de l’histoire.

Marko Perković — plus connu sous son nom de guerre et de scène  : Thompson, comme le pistolet-mitrailleur du même nom — a vendu 500 000 billets dans un pays de 4 millions d’habitants.

Pour tenter d’expliquer le succès de cet ethno-rockeur nostalgique du fascisme qui loue les «  gênes de pierre  » ou «  Dieu et les Croates  », nous repartons de ses textes.

En 2026, trois sièges suffiraient à bloquer Trump à la Chambre des représentants.

Face à cette opportunité historique, le Parti démocrate donne l’impression d’une machine affaiblie et sans cap.

Pourtant, il existe aujourd’hui une théorie de la victoire démocrate — elle mérite d’être connue.

Une pièce de doctrine de l’historien américain Michael Kazin.

Avalanche d’executive orders, licenciements et expulsions massives, ratification d’un méga-budget, usage inédit de la force militaire…

Mieux préparé, mieux entouré, en six mois à la Maison-Blanche, Trump a voulu changer les États-Unis.

Mais la mise en œuvre de ce projet radical demeure fragile.

Dix indicateurs pour décoder un semestre marqué par le spectacle et le chaos.

Trump  : six mois à la Maison-Blanche | 4/7

Dresser un bilan, donner un cap.

Dans un pays gouverné par des coalitions, la conférence de presse du chancelier est un exercice particulièrement codifié.

Pour la première fois de son mandat, Friedrich Merz s’y est prêté  : qu’a-t-il voulu communiquer  ?

Nous le traduisons en intégralité avec un commentaire ligne à ligne signé Guillaume Duval.

Six mois après le comeback de Trump, le scénario catastrophe n’a pas eu lieu. L’économie américaine résiste — en apparence.

Derrière les chiffres, la promesse de réindustrialisation patine et la dépendance manufacturière à la Chine persiste.

À court de leviers domestiques, Trump projette les tensions irrésolues de l’économie américaine sur le marché mondial.

Pour Benjamin Bürbaumer, cette prédation illimitée et indéfinie relève d’une stratégie  : nous devrions la voir comme telle plutôt que de croire que nous sommes en train de négocier.

Trump   : six mois à la Maison-Blanche | 3/7

«  Toutes les formes de pouvoir disponibles doivent être rassemblées, renforcées et dirigées contre l’ancien régime.  »

Pour Curtis Yarvin, en six mois à la Maison-Blanche, Trump a ralenti. Il faut accélérer.

L’idéologue réactionnaire envoie un message à toutes les unités postées à Washington  : il est temps de convertir la révolte en révolution pour parachever la transformation monarchique des États-Unis — quitte à franchir le Rubicon.