Il se pourrait bien que votre patron soit un algorithme. Dans le débat sur le futur du travail, il nous appartient de ne pas rester passifs en attendant que les algorithmes nous gouvernent : pour s’en rendre maîtres, il faut changer notre définition de l’emploi.
Dans l’ombre de l’élection présidentielle américaine se jouait un autre drame, celui de l’ubérisation en Californie.
Juan Sebastian Carbonell a lu l’ouvrage d’Aaron Benanav Automation And The Future Of Work : un livre qui nous en apprend bien plus sur le travail aujourd’hui que sur son avenir.
La directive sur la sécurité des réseaux et de l’information (directive NIS) est l’un des textes législatifs les plus importants de l’UE dans le domaine de la cybercriminalité. Quatre ans seulement après son entrée en vigueur, la Commission européenne devrait présenter une révision de cette cyberlégislation d’ici la fin de l’année. C’est un excellent moment pour envisager une révision dans le contexte du débat brûlant sur l’autonomie stratégique et la souveraineté numérique dans l’UE. Ce faisant, on découvre des ingrédients surprenants qui peuvent être utilisés dans la préparation de la nouvelle législation et, en prime, permet un changement pour les traités de l’UE.
Qu’est-ce que QAnon ? Comment est-il devenu un récit indépendant de son auteur ?
Une vaste enquête nous plonge dans les ramifications de la plus grande fantasmagorie de complot de 2020.
Ces derniers mois ont consacré l’avènement du télétravail, présenté comme un instrument majeur de la résilience de l’économie face à la pandémie. Le maintien des mesures de distanciation sociale, rendu nécessaire par l’évolution incertaine de la situation sanitaire, pourrait ainsi devenir le moteur de la transition numérique. Cela servirait une relance économique plus respectueuse de l’environnement dans la mesure où les technologies numériques pourraient permettre des gains potentiels de 7800 MT de CO2. Mais si l’on souhaite respecter les objectifs de l’Accord de Paris, il est nécessaire de veiller à ce que ces gains environnementaux ne soient pas annulés par les pollutions générées par les équipements numériques.
L’autre monde possible : chemins de traverse pour faire face au triomphe annoncé du capitalisme numérique
MondeQuelques mois après le déclenchement de la pandémie planétaire, le visage numérique du fameux « monde d’après » semble s’esquisser avec davantage de netteté. Loin de connaitre un grand bouleversement, le domaine digital est plutôt soumis à une accélération de ses grandes lignes de force. A bien des égards, le Covid-19 n’a introduit aucune rupture véritable. Pourtant, la crise fournit aussi l’occasion de repenser la société numérique dans laquelle nous avons évolué jusqu’ici, avant toute tentative d’orienter le cours de celle à venir.
Selon Rodrigo Carelli et Eunice Zanatta, les décisions récentes de la justice brésilienne qui refusent de requalifier les travailleurs de plateforme comme salariés ne peuvent s’expliquer par la simple application du droit en vigueur.
Pour comprendre la Chine de Xi, il faut savoir comment fonctionne l’app-monde, WeChat.
Plongée à la première personne dans la dystopie de « l’application des applications », ciment de la puissance chinoise.
Alors que les menaces de la cybersécurité mettent en péril la souveraineté, la normalisation numérique se trouve prise dans le maelström de la géopolitique. Le débat sur les 5G – le « moment géopolitique » de la transition numérique – a montré que la plupart des gouvernements ignoraient largement la normalisation à leurs risques et périls. Ce qu’il faut, selon Paul Timmers, c’est une gouvernance révisée de la normalisation qui soit adaptée à la collaboration mondiale et qui respecte la souveraineté.