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Long format

Dans l’Union européenne, au Royaume-Uni, aux États-Unis ou au Japon, la souveraineté technologique s’est désormais imposée comme une priorité politique incontournable.

Mais qu’en pense réellement l’opinion publique  ?

Un vaste sondage mené dans six pays montre une sensibilité profonde au sujet — mais expose des divergences potentiellement bloquantes.

10 points pour ouvrir un chantier politique.

La puissance de l’IA est un problème pour le projet contre-révolutionnaire trumpiste.

Alors qu’une partie de sa coalition considère qu’elle est un instrument du Diable, Trump s’appuie sur un groupe d’entrepreneurs néoréactionnaires pour en faire le cœur de la future Amérique.

Le long entretien accordé par le fondateur d’OpenAI au plus important podcasteur du mouvement MAGA est au cœur de cette tension.

Nous en proposons la première traduction intégrale, commentée ligne à ligne par le spécialiste Arnaud Miranda.

En 2007, l’Estonie a été le premier pays cyberattaqué par un autre État — la Russie de Poutine.

Depuis, et de plus en plus en coopération avec l’Ukraine, Tallinn invente des formes de résistance à la guerre hybride.

Alors que l’IA disrupte un continent menacé, nous rencontrons la ministre de la Justice et des Affaires numériques, Liisa-Ly Pakosta.

Alors que Poutine se croit immortel, en Russie, on propose désormais aux familles de soldats tués en Ukraine un paradis cheap.

Pour quelques roubles, une IA génère des contenus morbides  : les visages et les voix de soldats morts faisant un dernier adieu à leur famille.

Au pays de Sourkov, la technologie sert à façonner une réalité alternative même après la vie — et toujours, comme nous le montrons dans ces traductions commentées — pour servir la propagande du régime.

En France, la lutte contre la désinformation coûte 20 à 25 millions d’euros. Pour alimenter sa machine de propagande internationale, la Russie dépense l’équivalent de plus de 2 milliards de dollars par an.

Nous sommes en guerre informationnelle — mais combattre les passions avec des statistiques nous assure de la perdre. Pour mener la contre-offensive, le fact-checking est aussi nécessaire qu’inefficace.

Sortir du déni implique de passer à l’offensive.

La dislocation de l’ordre international pourrait n’avoir qu’une cause aussi simple que profonde  : les États-nations ne tiennent pas dans l’espace numérique.

De la planète Mars à Westphalie, en passant par Thiel et Trump, l’un des intellectuels les plus originaux de la Silicon Valley dresse une nouvelle carte de la Terre à l’ère de l’intelligence artificielle.