Guerre

Long format

Avec la première phase de l’opération Am Kalavi, Israël n’a pas simplement éliminé des dirigeants militaires de premier plan  : il a créé les conditions d’un changement profond.

La fin brutale d’un cycle et le désaveu définitif de la stratégie iranienne peut-elle accélérer la crise du régime  ?

Nous publions une prosopographie des principaux profils ciblés et éliminés par Israël.

Anwar Gargash a été l’un des principaux artisans des Accords d’Abraham qui ont établi des relations diplomatiques avec Israël lors du premier mandat Trump en 2020.

Ancien ministre des Affaires étrangères des Émirats arabes unis, aujourd’hui conseiller diplomatique du président Mohamed bin Zayed, il est l’une des voix les plus influentes du Golfe.

Nous l’avons rencontré pour un entretien à chaud.

Netanyahou l’a annoncé au moment du début de l’attaque massive lancée dans la nuit de jeudi à vendredi  : l’objectif d’Israël est désormais de faire tomber le régime de Téhéran.

Si les opérations sont toujours en cours, il est possible de dresser les premières leçons de cette journée.

Alors que l’Iran vient de commencer à répliquer, nous faisons le point.

Par son ampleur et ses cibles, l’opération Am Kalavi, lancée cette nuit sur le territoire iranien, vise à décapiter le régime de Téhéran.

Dans un discours prononcé en anglais, Benjamin Netanyahou a annoncé le début d’une campagne militaire contre l’Iran et mis Trump devant le fait accompli — éloignant l’espoir d’une victoire diplomatique recherchée par la Maison-Blanche avec Téhéran, il ouvre de nouveau l’horizon du changement de régime à la politique américaine du Moyen-Orient.

Nous le traduisons.

Des bâteaux de pêcheurs aux coques d’acier, connectés au même GPS satellitaire que l’Armée populaire de libération.

Une chaîne de petits récifs perdus dans l’océan où l’on construit des bases.

Des câbles sectionnés. Des nouveaux porte-avions. Des hélicoptères de combat.

Troisième volet de notre enquête sur les formes de la guerre qui vient.

Pour la blogosphère russe pro-guerre, le fragile début de négociations entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul est un début de capitulation.

Dans un renversement inédit depuis le début de la guerre, les propagandistes radicaux de Poutine commencent à douter du chef.

Guillaume Lancereau a épluché des centaines de posts Telegram — il analyse une tendance à surveiller de près.

Alors que la question de l’européanisation de la force de frappe française revient au cœur des discussions dans les chancelleries et les cercles experts, il faut repartir des objectifs et des moyens pour comprendre ce qui est réalisable dans la phase actuelle.

Du rôle du Royaume-Uni à la décision d’emploi, François Heisbourg propose six points pour cadrer le débat.

Des hommes en armes patrouillent en rangs serrés à la frontière.

Des navires bloqués dans des ports.

Un opioïde létal qui pourrait devenir une arme de destruction massive.

Entre le Pentagone et la Californie, des contrats de plus en plus en gros, de plus en plus profitables.

Deuxième volet de notre vaste enquête sur les formes de la guerre qui vient.

De part et d’autre du Pacifique, deux géants se préparent au combat.

Des millions de drones, des milliers de bâteaux, des satellites, des datacenters et des tarifs… Les coordonnées de l’affrontement sont, en partie, déjà là. Il faut les étudier de près pour comprendre à quoi pourrait ressembler une guerre ouverte.

Premier épisode d’une vaste enquête signée Jean-Michel Valantin.

À Moscou, Poutine et l’envoyé spécial de Trump Steve Witkoff discutent d’une possible fin des combats en Ukraine.

À Bruxelles, les Ukrainiens défendent un objectif  : adhérer à l’Union rapidement — comme le souhaitent d’ailleurs plus de la moitié des Européens (56  %) selon notre sondage Eurobazooka.

Dans ce moment charnière, nous rencontrons le chef du gouvernement ukrainien, Denys Chmyhal.