Le rayonnement d’une devise ne dépend pas des seuls rapports de force économiques mais avant tout de sa puissance diplomatique et militaire. L’euro est-il prêt pour son rendez-vous avec Mars ?
Pour Trump, l’application scrupuleuse de la doctrine « America First » s’est jusqu’ici révélée gagnante sur le plan international. Mais cette stratégie unilatéraliste pourrait démontrer de spectaculaires limites en cas d’aggravation du conflit commercial qui oppose les États-Unis à la Chine.
Une leçon essentielle pour comprendre le conflit que nous allons commémorer, avec l’interprétation méconnue des causes de la guerre d’Avner Offer.
Le géographe Michel Foucher discute avec le programme cartographie du GEG des frontières de l’Europe, de la place de celle-ci dans le monde et de « l’impensé géopolitique européen. »
« La guerre est bonne pour les officiers militaires, pour les ambitieux, pour les agioteurs qui spéculent sur ces sortes d’événements ; elle est bonne pour les ministres, dont elle couvre les opérations d’un voile plus épais et presque sacré ; elle est bonne pour la Cour, elle est bonne pour le pouvoir exécutif dont elle augmente l’autorité, la popularité, l’ascendant ; elle est bonne pour la coalition des nobles, des intrigants, des modérés, qui gouvernent la France. »
En septembre 1949, alors que les décisions unilatérales du Royaume-Uni semblent menacer la possibilité d’une coopération économique véritable entre Européens, le philosophe devenu conseiller signe un plaidoyer anonyme en faveur de l’ancêtre de l’OCDE.
Les États-Unis sont entrés dans une nouvelle ère, dont nous reconnaissons encore mal l’impact historique qui s’appuie sur une vision cohérente, théorisée, systématisée de la guerre par la contre-insurrection
Francis Fukuyama est l’un des plus grands penseurs de la géopolitique mondiale depuis la fin de la Guerre froide. Il nous a confié la traduction de son dernier article, où il souligne les risques que comportent la sacralisation du pouvoir de Xi Jinping.
À l’occasion de l’anniversaire des dix ans de l’ECFR, le directeur du think-tank, Mark Leonard, établissait un programme pour l’Union européenne à venir que nous sommes heureux de pouvoir republier ici.
Selon le député estonien responsable du rapport sur l’Union européenne de la défense il n’y a plus aujourd’hui d’opposition à une Europe de la défense