Énergie et environnement

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Dans le cadre de la récente annonce du gouvernement du président élu du Chili, Gabriel Boric, le Grand Continent a rencontré Maisa Rojas, future ministre et autrice du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour discuter de son rôle à la tête d’un ministère clé pour mener le changement vers un gouvernement vert.

Alors que la COP 26 se déroule à Glasgow, l’Europe pourrait prendre la place de leader mondial de la transition énergétique. Si elle ne pourra s’appuyer sur des moyens géopolitiques contraignants, la puissance européenne en matière de climat devra provenir d’une capacité à mettre en œuvre des changements à un niveau plus pratique, par le biais des interactions avec les pays tiers. Une perspective signée Alex Clark, Susi Dennison et Mats Engström.

L’agriculture 4.0 est la nouvelle frontière du secteur en réponse aux défis qui menacent notre planète  : la croissance démographique, la raréfaction des ressources et le changement climatique. Bien qu’un réel scepticisme et un faible investissement économique séparent encore le monde des agriculteurs de celui de la numérisation et de la génomique (surtout en Europe), une nouvelle forme d’agriculture est expérimentée dans plusieurs régions du monde.

À quelques jours de la Conférence de Glasgow de 2021 sur les changements climatiques (COP 26), nous avons rencontré Pascal Canfin, Président de la Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen, pour un entretien dans lequel il réagit à la proposition de Laurence Tubiana d’un pacte vert comme «  contrat social  », présente sa vision de la transition écologique et souligne l’urgence de sa mise en œuvre concrète.

Sur la question climatique comme sur d’autres sujets, Joe Biden construit un récit ayant l’ambition de donner un sens à son action et de rassembler les Américains. L’étude des ressorts narratifs de cet exercice est une clef pour comprendre le tournant que constitue la politique du Président américain – elle pourrait également être d’une grande utilité pour les Européens.

Depuis janvier 2020, les Verts autrichiens font, pour la première fois, partie du gouvernement national en tant que partenaires d’une coalition construite avec les conservateurs. Bien que ce partenariat et l’héritage des scandales de corruption du gouvernement précédent aient soulevé des questions difficiles, les Verts ont continué à poursuivre leur engagement pour un environnement et une politique propres. Nous avons demandé à Sigrid Maurer, députée verte au Parlement, ce que signifie sa coalition avec les conservateurs, comment le parti a réussi à rester dans la compétition électorale et ce qui l’attend.

Selon Natalie Bennett, qui a dirigé le parti en Angleterre et au Pays de Galles, le statut des Verts au Royaume-Uni en tant que force politique importante dans le paysage politique ne fait plus débat. Mais dans une période où les lignes de division politique sont en train d’être redessinées, et où les anciennes loyautés envers les partis semblent en suspens, comment les Verts peuvent-ils s’aménager un espace politique propre et continuer à gagner du terrain  ?

Depuis leur arrivée au pouvoir dans le cadre d’un gouvernement minoritaire en 2019, les sociaux-démocrates danois ont gouverné avec le soutien extérieur des Verts, des libéraux et de la gauche, avec un programme centré sur l’action climatique et les inégalités économiques. Dans le même temps, le gouvernement danois a été largement critiqué pour avoir adopté une position dure à l’égard des demandeurs d’asile et des migrants. Pour le Parti populaire socialiste (Socialistisk Folkeparti), l’approche a été constructive mais critique. Dans le cadre de notre série sur les partis verts en Europe, nous avons rencontré cet été la dirigeante Pia Olsen pour discuter du soutien croissant du parti, de la politique climatique et de la relation du Danemark à l’Europe.