Aucune guerre n’est gratuite. Pour l’Europe, l’invasion de l’Ukraine est un choc économique de premier ordre. Dans cette pièce de doctrine, Olivier Blanchard et Jean Pisani-Ferry articulent une réponse macroéconomique.
Aucune guerre n’est gratuite. Pour l’Europe, l’invasion de l’Ukraine est un choc économique de premier ordre. Dans cette pièce de doctrine, Olivier Blanchard et Jean Pisani-Ferry articulent une réponse macroéconomique.
« Nous allons vivre dans un monde caractérisé par une géopolitique complexe des énergies vertes, conjuguée à une géopolitique très chaotique liée aux énergies fossiles traditionnelles. Ces deux dynamiques coexisteront. » Après l’invasion de l’Ukraine, Helen Thompson revient sur les lignes de fracture qui marquent cet âge du désordre.
L’invasion de l’Ukraine a ouvert une nouvelle matrice stratégique et politique pour les années Vingt. Pour que les politiques climatiques rencontrent l’histoire, l’écologie de guerre doit devenir une politique sociale.
Comment pourrons-nous nous passer du gaz russe ? Selon les différents scénarios d’approvisionnement, les États européens devront se concerter et fournir des efforts considérables pour faire face à la pénurie. Surtout, il devront se montrer particulièrement créatifs pour réussir à articuler trois défis : acheminement, distribution, répartition des coûts.
Ces jours-ci, l’Inde enregistre des températures avoisinant les 50 degrés celsius. Exactement comme au début du roman visionnaire de Kim Stanley Robinson, The Ministry for the Future. Pourtant, depuis quelques années, les catastrophes ne suffisent pas à produire des réactions structurées. La fiction peut-elle nous permettre d’accélérer les choses ?
Quel est l’objectif de Culture écologique ? Dans son dernier livre, Pierre Charbonnier revient sur ce que la prise de conscience écologique veut dire.
Aux origines de l’anthropocène. Une pièce de doctrine signée Paul Magnette.
Dans le cadre de la récente annonce du gouvernement du président élu du Chili, Gabriel Boric, le Grand Continent a rencontré Maisa Rojas, future ministre et autrice du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour discuter de son rôle à la tête d’un ministère clé pour mener le changement vers un gouvernement vert.
Dans Terre et capital, Paul Guillibert défend une nouvelle conception du communisme, un communisme du vivant. Nous l’avons rencontré pour parler d’Anthropocène, de marxisme, de l’URSS et de sa place dans la pensée communiste ou encore de nationalisme vert.
Alors que la COP 26 se déroule à Glasgow, l’Europe pourrait prendre la place de leader mondial de la transition énergétique. Si elle ne pourra s’appuyer sur des moyens géopolitiques contraignants, la puissance européenne en matière de climat devra provenir d’une capacité à mettre en œuvre des changements à un niveau plus pratique, par le biais des interactions avec les pays tiers. Une perspective signée Alex Clark, Susi Dennison et Mats Engström.