Le Partido popular (PP) s’est-il converti à l’anti-politique ? Les débats pour remporter le scrutin du 23 juillet, qui prennent fin aujourd’hui, ont été marqués par une violence inouïe dans les termes. À la veille du week-end électoral, l’ambassadeur espagnol à l’OCDE et architecte de la politique économique de Sanchez prend position pour s’en inquiéter.
La fin du sanchisme ? une conversation avec Elizabeth Duval, Steven Forti, Diego Garrocho et Pilar Velasco
MéditerranéeAlors que l’Espagne vote, quatre observateurs clefs de sa vie politique reviennent sur les déterminants de ces élections. Sans surprise, pour sauver — peut-être — le sanchisme, c’est le vote des gauches qui sera déterminant.
Au miroir des nationalistes européens. Alors que le continent entier observe la croissance de Vox, Giorgia Meloni suit la situation très attentivement : si ses alliés espagnols devaient prendre une place décisive au gouvernement, sa position continentale serait renforcée. Mais Vox et Fratelli d’Italia s’entendent-ils sur tout ? Une revue en dix points de leurs accords et désaccords.
Qui l’emportera le 23 juillet prochain en Espagne ? Alors que les sondages sont de plus en plus serrés, plusieurs scénarios se dessinent. Du plus probable au moins probable, l’élection à venir transformera profondément le visage du pays.
À quelques jours d’élections générales encore très incertaines, le Partido Popular (PP) de Feijóo et le PSOE de Sanchez pourraient-ils bénéficier d’une logique de vote utile. C’est en tout cas ce que suggère le tout dernier sondage avant leur interdiction demain. Jean-Yves Dormagen, président-fondateur de Cluster17, décrypte cette bataille au centre.
À un an des élections au Parlement européen, la droite européenne apparaît à la fois certaine de son succès et inquiète pour son avenir. Ce paradoxe tient à l’affaiblissement du PPE, à la fois point d’ancrage, maison commune et régulateur des droites continentales depuis trois décennies.
Alors que se dessine une possible hégémonie des droites, la question de nouvelles alliances et de nouvelles stratégies se pose.
Pour la deuxième fois cette année, l’Espagne va voter. Quel sera le poids de son histoire au moment où un parti explicitement nostalgique du franquisme pourrait entrer dans un gouvernement de coalition ? Nous avons interrogé Benoît Pellistrandi pour comprendre ce qui, de son passé, pourrait se retrouver dans le présent espagnol le 23 juillet prochain.
« Les médias sont plus importants que les partis », une conversation avec Pablo Iglesias
MéditerranéeOfficiellement, il s’est retiré de la politique espagnole. Officieusement, l’influence du fondateur de Podemos continue à être considérable — en public comme en privé. « La politique n’a pas de fin. La lutte ne s’arrête jamais. »
À trois semaines d’un scrutin vital pour l’Espagne et pour l’Europe, nous rencontrons Pablo Iglesias.
Il n’est pas impossible qu’au lendemain du 23 juillet, l’Espagne soit ingouvernable.
D’après les résultats d’un sondage exclusif du Grand Continent en partenariat avec Cluster17, l’on pourrait être en train d’assister en Espagne à une remontada du bloc de gauche et à un affaiblissement de la droite. 9 graphiques pour comprendre pourquoi.
Quelle souveraineté pour la Pologne ? Une conversation avec Eugeniusz Smolar et Andrzej Zybertowicz
VarsovieLes apparences sont parfois trompeuses. Alors que l’immense majorité des Polonais soutient l’effort du pays en faveur de l’Ukraine, il existe des désaccords stratégiques cruciaux entre les partis qui se disputent le pouvoir. Alors que la guerre en Ukraine paraît avoir déplacé le centre de l’Europe vers l’est, il est crucial de comprendre ces débats pour saisir où va le futur du continent.