Feijóo se soumet à l’investiture aujourd’hui. Sauf immense surprise, il devrait échouer. Alors que le Partido Popular semble sur le point d’entrer en crise, Mario Ríos liste sur les options stratégiques du parti — entre ancrage au centre et fuite vers la droite radicale. Dans les deux cas, le parti risque gros
Dans une Europe très sécularisée, la Pologne est souvent présentée comme une exception. Mais elle n’est pas immune aux tendances continentales. Trop proche du PiS, incapable de se réinventer après la chute du communisme, l’Église catholique polonaise affronte une crise de la pratique et de la foi. Nous faisons le point avec Mirosława Grabowska, sociologue et ancienne directrice de l’institut de sondage CBOS.
Comment s’opposer à Narendra Modi ? À un an des élections générales en Inde, Rahul Gandhi veut miser sur les institutions. Dans un texte clef, le principal leader de l’opposition déploie sa stratégie pour sauver la plus grande démocratie du monde.
« Nous ne voulons pas de Juifs, d’homosexuels, d’avortements, d’impôts, ni de l’Union européenne ».
Voilà la ligne du leader de Confédération, le parti d’extrême droite polonais qui pourrait réunir 70 députés aux prochaines législatives. Aujourd’hui, il est possible, que ce parti entre au gouvernement en coalition avec le PiS, en perte de vitesse. Pour comprendre quels seraient les contours de cette alliance, Jarosław Kuisz interroge Kamil Dziubka et Marcin Kącki, spécialistes de ces mouvements.
Où va l’Espagne ? Alors que son parti a connu une douce défaite, Cristina Narbona, qui préside le PSOE, répond à nos questions. Le maintien de Pedro Sánchez au pouvoir serait, pour elle, la seule manière de stabiliser l’Espagne, dont elle analyse les différentes lignes de fracture politiques — du rôle décisif que joueront les indépendantistes catalans jusqu’à la trumpisation du PP.
La Catalogne décidera du sort de l’Espagne. Dans une analyse fine de la dernière décennie de conflits et de tensions politiques, Mario Ríos Fernández tente de comprendre les ressorts d’un vote paradoxal dans la communauté autonome. Alors que les indépendantistes ont rarement été si mal élus, ils seront les faiseurs de roi au Parlement. Joueront-ils la politique du pire — ou choisiront-ils d’ouvrir une nouvelle page de l’histoire de l’indépendantisme ?
Le facteur Puigdemont dans l’équation Sánchez, une conversation avec Josu de Miguel Bárcena
MéditerranéeUne question constitutionnelle pourrait peut-être entraver les négociations entre Pedro Sánchez et les indépendantistes. Au-delà de l’alliance de gouvernement, elle soulève des problèmes plus profonds et plus structurants pour le Royaume d’Espagne. Pour le constitutionnaliste Josu de Miguel Bárcena, qui a déjà pris parti publiquement contre l’indépendance de la Catalogne, ils demeureront un facteur de tensions tant que la question ne sera pas tranchée politiquement.
La leçon principale de l’élection du 23 juillet est de plus en plus claire : la force structurante du clivage gauche/droite et celle des nationalismes périphériques expliquent la grande stabilité des rapports de forces. Pour comprendre pourquoi la stratégie de Sanchez a fonctionné, Jean-Yves Dormagen part d’un sondage exclusif réalisé le jour du vote par Cluster17, reconnu comme l’un des sondeurs les plus en vue durant cette élection.
Qui gagne ? Qui perd ? Les élections du 23 juillet en Espagne ont défié la plupart des pronostics et le vainqueur n’est peut-être pas celui que l’on croit. Dans une perspective fouillée, Pablo Stefanoni tente d’expliquer aussi bien l’amère victoire de la droite que la douce défaite du camp progressiste.
Ce soir, l’Espagne arrive à un point de bascule. À quelques heures des résultats, nous vous proposons de naviguer en images à travers une sélection des analyses publiées dans la revue — pour tenter de comprendre ce qui peut changer avec ces élections.