Élections espagnoles

Long format

Au miroir des nationalistes européens. Alors que le continent entier observe la croissance de Vox, Giorgia Meloni suit la situation très attentivement  : si ses alliés espagnols devaient prendre une place décisive au gouvernement, sa position continentale serait renforcée. Mais Vox et Fratelli d’Italia s’entendent-ils sur tout  ? Une revue en dix points de leurs accords et désaccords.

Pour la deuxième fois cette année, l’Espagne va voter. Quel sera le poids de son histoire au moment où un parti explicitement nostalgique du franquisme pourrait entrer dans un gouvernement de coalition  ? Nous avons interrogé Benoît Pellistrandi pour comprendre ce qui, de son passé, pourrait se retrouver dans le présent espagnol le 23 juillet prochain.

Officiellement, il s’est retiré de la politique espagnole. Officieusement, l’influence du fondateur de Podemos continue à être considérable — en public comme en privé. «  La politique n’a pas de fin. La lutte ne s’arrête jamais.  »

À trois semaines d’un scrutin vital pour l’Espagne et pour l’Europe, nous rencontrons Pablo Iglesias.

Des «  révoltés  » aux «  anti-étatistes  », qui votera aux élections du 23 juillet  ?

Alors que l’espace politique espagnol est en pleine recomposition, nous proposons le premier travail systématique de clusterisation à toutes les échelles.

Dans cette étude inédite, Jean-Yves Dormagen livre une analyse des groupes qui compose l’électorat espagnol — et souligne le caractère hautement compétitif de cette démocratie.

L’Espagne est en train de se recomposer. Pedro Sanchez a provoqué des élections anticipées pour le mois de juillet. C’est un pari à haut risque. Entre le succès de la droite et le déclin inlassable de partis comme Ciudadanos et Podemos, François Hublet revient en dix points sur la tectonique des plaques qui secoue le Royaume après le scrutin du 28-M.