Élections

La galaxie pro-Poutine qui veut s’emparer de la Moldavie : une enquête prosopographique

Europe
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Alors qu’il était en tête des principaux sondages, le businessman libéral Samuel Doria Medina est arrivé troisième du premier tour de l’élection présidentielle avec 20  % des voix.

Avec d’éventuelles consignes de vote, son rôle sera décisif avant le second tour du 19 octobre prochain.

Pour la première fois en vingt ans, l’opposition au Mouvement vers le socialisme est proche de prendre le pouvoir.

Des combats de hooligans à la «  prostitution politique  »  : derrière la façade de l’historien institutionnel, la campagne du candidat du PiS qui était inconnu jusqu’alors a révélé — par les scandales — un Polonais radical, bien plus conservateur que la ligne officielle de son parti.

Pour essayer de cerner le positionnement du nouveau président polonais, nous avons sélectionné dix phrases.

Ce dimanche, la Roumanie va devoir choisir entre deux futurs que tout oppose.

Après le raz de marée de l’extrême droite George Simion au premier tour, nous avons étudié les matrices de transfert et les sondages pour comprendre si Nicușor Dan avait encore une chance. Elle existe — mais elle est infime.

Chiffres clefs et scénarios.

«  La Roumanie honnête  »  : la devise de la campagne de Nicușor Dan, résonne avec une rhétorique dégagiste, opposée à l’establishment corrompu du pays — mais le maire de Bucarest présente un profil unique et une stratégie subtile.

En évitant de prendre parti sur des sujets de société clivants, il propose de nettoyer la Roumanie à l’image de ce qu’il cherche à faire depuis plus de dix ans dans sa capitale.

Ce brillant mathématicien francophone, ancien élève de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm — opposé à Trump et à Poutine — peut-il faire le poids face au complotisme sous stéroïdes de George Simion  ?

Un portrait en six points.

Avec plus 40  % des voix, George Simion est largement arrivé en tête au premier tour de la présidentielle roumaine — il pourrait l’emporter au second tour.

À la tête d’un mouvement profondément complotiste, farouchement orthodoxe, militant pour l’annexion de la Moldavie et ayant plusieurs fois appelé à la violence politique, ce soutien indéfectible de Călin Georgescu est devenu le nouvel homme fort de l’extrême droite roumaine.

Mais, c’est dans la période pandémique qu’il faut trouver la source de son offre politique qu’il définissait lui-même en 2020 de «  radicale  ».

Encore méconnu en Europe, nous avons voulu vous le présenter à partir de 10 phrases choc.