Le 10 mars, l’Italie a été le premier État européen à mettre en place un confinement national, suivi de près par un grand nombre de ses voisins. Depuis, l’effet des mesures prises par les États européens se dessine. L’Observatoire publie deux graphiques à consulter chaque jour pour apprécier l’évolution de l’épidémie depuis la mise en place du confinement national dans plusieurs pays européens.
Si le gouvernement maintient son récit vantant la « victoire » chinoise sur le Covid-19, la réalité est plus complexe, entre nouveaux foyers d’infection et regression économique. Une revue du débat interne permet de préciser la situation dans le pays.
Pour arrêter la propagation du Covid-19, de nombreux pays européens commencent à imiter les pays asiatiques et développent des applications pour surveiller le respect du confinement ou assurer le suivi des contacts des personnes contaminées. Il s’agit toutefois d’une solution qui, selon la Commission, soulève certaines interrogations quant au respect de la vie privée. Une carte exclusive permet de mettre en évidence les approches très différentes adoptées par les États membres.
Il y a 250 ans, le 19 avril 1770, Louis XVI et Marie-Antoinette se mariaient par procuration. Pourquoi évoquer cet événement aujourd’hui ? Ce sont les réseaux sociaux qui ont rendu actuel cet anniversaire, avec le fleurissement du nouvel hashtag #guillotine2020.
Le Covid-19 paralyse l’une des principales ressources de l’Afrique occidentale : les migrants
Afriques SubsahariennesAlors qu’environ 10 000 personnes étaient enregistrées comme positives au coronavirus en Afrique au 7 avril, l’épidémie a déjà eu des impacts énormes. Les conséquences pour les migrants, les réfugiés, les apatrides et tous les citoyens en déplacement ont été et continueront d’être particulièrement graves. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la plus grande zone de libre circulation de l’Afrique (15 pays), est un exemple de la vulnérabilité des migrants, quelles que soient les conditions dans lesquelles ils se trouvent.
A vivre en pays de liberté, nous avions oublié que les libertés étaient si précieuses. À les considérer comme acquises, nous avions oublié qu’elles ne sont pas absolues. Et voici que nous expérimentons des dérogations exceptionnelles à nos libertés. Mireille Delmas-Marty, Professeur émérite au Collège de France, partage ses réflexions sur le concept d’état d’urgence et les défis inédits du temps présent.
Sur le plan sanitaire comme sur le plan politique et diplomatique, la valse et la confrontation des doctrines continuent en cette période de pandémie.
En dépit des déclarations lénifiantes de Narendra Modi sur la nécessité de la coopération internationale pour lutter contre le Covid-19, les tensions de l’Inde avec le voisin chinois sont au rendez-vous. L’opinion publique indienne est en proie à la crainte d’un « péril jaune ». Cette situation a des racines profondes dans l’histoire et la géopolitique.
Le FMI a actualisé cette semaine son World Economic Outlook et a ainsi formulé prévisions de croissance et de taux de chômage très défavorables pour l’Europe. L’Observatoire du coronavirus vous propose deux cartes pour illustrer cela.
Mercredi 15 avril, la Commission européenne présentait sa feuille de route pour une levée commune des mesures de confinement. La Commission garde un souvenir douloureux de l’ordre dispersé dans lequel les mesures de confinement ont été prises lorsque le coronavirus s’est propagé sur le territoire européen. Le principe de coopération avait alors largement cédé sous le poids de la panique des États membres, les poussant à déployer des mesures unilatérales.