Nicholas Mulder

Historien à l'université de Cornell

Spécialiste de l'histoire européenne et internationale depuis le XIXème siècle, ses recherches portent sur l'histoire politique, économique, juridique et intellectuelle, avec une attention particulière pour la période des guerres mondiales entre 1914 et 1945.

Nicholas Mulder a étudié au Collège universitaire d'Utrecht et à l'Université de Cambridge. Il a effectué son doctorat à l'Université de Columbia.

Depuis 2019, il enseigne à l'université Cornell en tant que professeur adjoint d'histoire européenne moderne.

Son premier livre, The Economic Weapon : The Rise of Sanctions as a Tool of Modern War (Yale University Press, 2022) porte sur l'origine des sanctions économiques dans l'entre-deux-guerres. Mulder rédige actuellement un deuxième livre, The Age of Confiscation, qui traite de l'histoire internationale de l'expropriation. Le livre se concentre sur le processus de création et d'acquisition de la propriété dans le cadre des grandes transformations des XIXe et XXe siècles et examine la manière dont les transferts d'actifs à grande échelle ont été une force vitale dans l'histoire politique et économique des démocraties capitalistes.
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Le futur de la relation transatlantique

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La Grande Stratégie de l’Europe pour la décennie à venir

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De l’Ukraine à la Roumanie, plusieurs pays européens sont soumis à la pression commune du Kremlin et de la Maison-Blanche pour forcer un changement de régime en Europe.

Alors que l’Union s’organise et que le continent se réarme, nous posons à onze experts reconnus une question cruciale  : sous Donald Trump, les États-Unis sont-ils devenus les adversaires de l’Europe  ?

Le 20 janvier prochain, Trump entrera en fonction — que peut-on encore espérer de la relation transatlantique  ?

Pour le panel d’ouverture du Sommet Grand Continent 2024, nous avons invité une ministre estonienne clef, une représentante de la Maison Blanche de Biden, l’une des principales figures de la finance américaine, le fondateur de l’Open Markets Institute, l’ancien directeur général de l’OMC et l’un des meilleurs historiens de l’économie de la nouvelle génération à répondre à une question difficile.

À quelques semaines des élections européennes, l’Union a besoin d’un nouveau concept.

Au Sommet Grand Continent, nous avons réuni sur le Mont Blanc quatre signatures de la revue — Anu Bradford, Isabella Weber, Paul Magnette, Nicholas Mulder — pour discuter les conditions de possibilité et l’utilité d’une nouvelle idée structurante.

Fin de la Belle Époque  : l’Europe n’improvise plus. En 2022, un réveil brutal a ébranlé les dogmes du doux commerce — au risque d’instaurer de nouvelles croyances. Mais ce n’est pas parce que l’interdépendance comporte des risques que le découplage crée un environnement moins risqué. En favorisant une réduction générale des échanges, il pourrait bien accélérer les malentendus, les craintes nationalistes et les paniques sécuritaires.

Une perspective signée Nicholas Mulder.

En s’enfermant dans un repli nationaliste qui donne tous les torts à l’Union, la gauche se trompe de combat  : ni la technocratie bruxelloise, ni l’hégémonie qu’on prête à l’Allemagne sur le continent ne sont responsables du primat de la doctrine néolibérale. Celle-ci trouve ses origines ailleurs  : dans un système de gouvernance intergouvernemental.