Kamyar Assari

diplomate

Depuis 2021, Kamyar Assari est secrétaire des affaires étrangères au ministre de l'Europe et des affaires étrangères. Il enseigne également l'Histoire du système international à à Sorbonne Université.

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Kaymar Assari est titulaire d’un doctorat de droit (Juris Doctor) de l’université de Columbia, avec une spécialisation en droit international et d’un master de philosophie de l’université de Cambridge (Downing College).
Il est spécialiste dans l’étude des relations internationales au Moyen-Orient et dans l’espace eurasien.
Il est également contributeur de la revue Nemrod-ECDS.
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«  Ordre libéral international.  »

En Europe, on ne prend pas la mesure d’à quel point ces trois mots irriguent et structurent la conduite de la politique étrangère américaine. Avec l’un des plus grands spécialistes de ce concept, de passage à la Chaire Grands enjeux stratégiques contemporains (Panthéon-Sorbonne) dont le Grand Continent est partenaire, nous sommes revenus sur la doctrine de Washington à un moment où il devient de plus en plus difficile pour les États-Unis d’articuler la défense des principes libéraux à la sécurité nationale.

Cet entretien s’inscrit dans le cadre d’une série de publications sur les relations franco-allemandes   : une discussion avec Michaela Wiegel, un article sur la crise entre les deux pays d’Andre Loesekrug-Pietri, et une analyse du discours de Robert Habeck, «   Nous ne sommes d’accord sur rien   ». Ce livre a des dimensions surprenantes (presque 1000 pages) et il alterne les registres. Face à quel objet sommes-nous   ? Ce livre n’est pas un essai. Il s’agit d’un récit, à travers mon expérience personnelle, de nos relations avec l’Allemagne, depuis cinquante ans. Une chronique factuelle, mais un témoignage nécessairement subjectif. J’assume cette subjectivité. Aucune idéologie ne […]

«  Quand je voyage à l’étranger, je constate qu’il y a en France une véritable obsession de l’histoire. Pourquoi notre identité est-elle à ce point historique  ?  » Dans son dernier ouvrage, Gérard Araud se fait historien  : l’ancien ambassadeur revient sur les occasions diplomatiques manquées de l’Europe de l’entre-deux guerres — de Versailles à Munich.

Dans ses Mémoires, Maurice Gourdault-Montagne envisage la reconfiguration profonde de l’ordre international comme une opportunité pour trouver des nouveaux terrains de coopération entre la France et le reste du monde. Entretien de fond avec l’ancien diplomate pour qui «  la politique étrangère et la politique intérieure sont irrémédiablement imbriquées  ».

Alors que le métier semble partout et de toute part de plus en plus fragilisé, Jérôme Bonnafont, rapporteur des États généraux de la diplomatie, revient dans un récent ouvrage sur la vocation diplomatique. Dans cet entretien-fleuve, il tente d’esquisser un portrait du diplomate au XXIe siècle — entre l’interprète et le messager.

L’OMC a jugé que l’Union a illégalement subventionné les activités d’Airbus afin d’aider le constructeur européen dans le duel industriel qui l’oppose à son principal concurrent américain Boeing. Suite à cette décision, le bureau du United States Trade Representative (USTR) a annoncé que des tarifs douaniers seraient instaurés sur 7,5 milliards de dollars de biens importés depuis l’Union. Si cette initiative américaine de taxer les produits européens fait resurgir le spectre d’une nouvelle guerre commerciale, le but premier des Etats-Unis semble être de parvenir à négocier un accord commercial avec l’Union.