Cyril Nilsson


La bataille pour l’approvisionnement énergétique des pays d’Europe centrale et orientale se fait de plus en plus intense. La diplomatie américaine a annoncé de nouvelles mesures afin de réduire leur dépendance vis-à-vis du voisin russe mais également de contourner leurs partenaires ouest-européens avec qui les désaccords stratégiques persistent.

La COP25, qui doit se dérouler début décembre, ne se tiendra finalement pas à Santiago. Son hôte chilien, paralysé par une des plus importantes crises sociales depuis le retour de la démocratie, a renoncé à accueillir l’évènement. Cette nouvelle itinérance de la COP, qui avait déjà dû changer de destination à la suite de l’alternance politique brésilienne, survient alors que de fortes interrogations pèsent sur la capacité de la communauté internationale à traduire en réformes les engagements pris lors de la signature des Accords de Paris.

Un accord gazier historique a été signé entre Israël et l’Égypte. Cet accord, l’un des plus importants depuis les accords de paix de 1979, comprend la livraison à l’Égypte de gaz issu des champs israéliens. Il ouvre de nouvelles perspectives pour l’approvisionnement gazier régional et mondial.

Grandes manœuvres au sein des acteurs historiques du rail. L’annonce du projet de fusion des opérateurs Eurostar et Thalys, baptisé «  Greenspeed  », augure de l’émergence d’un géant continental de la grande vitesse ferroviaire. La mise en oeuvre de la fusion aura à surmonter de nombreux obstacles, notamment la question de sa conformité au regard du droit de la concurrence européen. Le nouveau président du directoire de la SNCF devra ainsi convaincre la Commission de l’absence de risque de concentration ou de position dominante, sous peine que «  Greenspeed  » ne connaisse les mêmes mésaventures que la fusion avortée Siemens-Alstom.