Christian Hasard


Malgré leur perte du contrôle territorial et la fin de leur califat, Daech continue à se mobiliser. Sa nouvelle stratégie, exprimée dans un discours récent d’Abou Bakr Al Baghdadi, vise à faire un pas en arrière et «  épuiser les États  », avec comme ambition une possible reconstitution territoriale future.

Malgré l’interdiction de toutes les activités des Frères Musulmans et leur classement sur la liste du terrorisme en octobre 2013, le mouvement continue à jouer un rôle politique en Egypte, grâce notamment à sa présence en Turquie. L’organisation a retrouvé sa place en tant qu’acteur de l’opposition, arrivant jusqu’à organiser une mobilisation contestataire, en se servant d’un hashtag et d’une chaîne télévisée.

Malgré la pression de la communauté internationale, l’opération militaire lancée par Khalifa Haftar le 4 avril se poursuit. L’homme fort de l’Est a décidé de mettre fin à la présence du gouvernement de Tripoli, soutenu par l’ONU, et compte reprendre la capitale par les armes. Un contrecoup pour comprendre qu’en est-il de la stratégie du maréchal Haftar, de ses soutiens et de la nouvelle configuration politique en Libye qui est en train de se créer.