Andrea Capussela

Andrea Lorenzo Capussela est Visiting Fellow au Département d’études gouvernementales de la London School of Economics. De 2008 à 2011, il a été directeur de l’unité économique du superviseur international pour le Kosovo (le Bureau civil international), puis conseiller du ministre de l’économie de Moldavie.  

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Capussela est titulaire d’un doctorat en droit international de l’université de Milan, dont la thèse portait sur la politique de concurrence. 
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Il n’y a pas de fatalité au déclin économique de l’Italie. Mais pour l’enrayer, il faut cesser de se complaire dans le mythe d’un pays dont la singularité tiendrait à une certaine culture de l’illégalité. C’est à l’État de faire respecter la loi et de favoriser un climat favorable aux affaires. Pour Andrea Capussela, il n’en prend pas la route avec Giorgia Meloni  : elle n’a rien fait pour affronter les maux qui minent l’économie italienne, bien au contraire. À force, ceux-ci pourraient s’étendre au continent.

Un motif séquentiel est sur le point de se répéter en Italie  : l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement populiste après une phase technocratique. Cette fois, cependant, le modèle pourrait toucher à ses limites. Andrea Capussela dresse un historique des constantes qui ont structuré la vie politique et partisane italienne depuis l’affaire Ruby et propose des solutions pour affronter la perspective de voir Meloni arriver au pouvoir.

Le 23 septembre, les juges du tribunal de Palerme ont rendu leur verdict en appel sur un important procès  : pendant la période 1992-1994, la mafia sicilienne a-t-elle fait du chantage à l’État italien pour ouvrir une négociation  ? Dans cette étude documentée par les éléments du verdict de première instance, Lorenzo Capussela se replonge dans une période de l’histoire économique et politique italienne dont les enseignements n’ont pas cessé d’être pertinents.

Dans cette note de travail, l’économiste Andrea Capussela dresse une perspective critique sur le plan de relance italien. Selon lui, la relance doit utiliser une autre échelle  : l’Europe. En retour, l’Union doit elle aussi miser sur la péninsule. Une approche audacieuse, à lire dans la continuité des propositions de Jean Pisani-Ferry et Olivier Blanchard pour la France.