Résultat pour : trump


«  La campagne qui vise à effacer la religion américaine de la place publique n’est que la continuation de la lutte des classes par d’autres moyens.  »

Proche de Trump et de J. D. Vance, la figure de Josh Hawley nous plonge dans une mystique particulière, à la fois conservatrice et sociale, qui incarne une nouvelle génération de l’extrême droite américaine — mieux articulée, mieux préparée, elle veut gagner les voix des électeurs pauvres avec un agenda simple  : le nationalisme chrétien. Nous traduisons son dernier grand discours et le commentons, paragraphe par paragraphe.

Une semaine après le débat télévisé du 27 juin entre Biden et Trump, le président démocrate chutait dans les sondages, son retard passant de 1 à 3 points de pourcentage. Le recul dont nous disposons désormais suggère que l’écart creusé par Trump est d’ores et déjà en baisse à l’échelle nationale, tandis que les intentions de vote sont restées stables dans les swing states.

Lundi 15 juillet, Donald Trump a nommé J.D. Vance colistier pour l’élection présidentielle de novembre. S’ils sont élus, l’aide militaire américaine à l’Ukraine pourrait être réduite ou du moins conditionnée à l’entrée de Kiev dans des pourparlers de paix. Poutine mettrait alors en avant son contrôle de 18  % du territoire ukrainien pour exiger d’importantes concessions territoriales.

Le choix du sénateur de l’Ohio, figure d’une «  nouvelle droite  » républicaine plus populiste, conservatrice et nationaliste, comme colisiter de Donald Trump, relève autant d’une logique électoraliste que d’un calcul politique. S’il est élu, Vance fera preuve d’une loyauté sans faille envers son mentor – là où Mike Pence avait «  échoué  » en 2021.

Donald Trump vient d’annoncer aujourd’hui, lundi 15 juillet, avoir choisi J.D. Vance comme colistier pour l’élection présidentielle de novembre. S’il est élu, Vance deviendrait le prochain vice-président des États-Unis, actant un rejet de l’ancienne garde républicaine ainsi qu’un tournant vers un GOP plus populiste, nationaliste et conservateur.

«  Par la violence, les États-Unis sont entrés dans l’ère du conflit civil permanent.  »

Juste avant la tentative d’assassinat contre Trump, Robert Pape avait alerté les services de sécurité sur le risque accru de violence politique pendant cette campagne. Après Butler, nous revenons avec lui sur l’ampleur de la menace et tentons de comprendre les causes d’un passage à l’acte qui est en train de faire basculer la campagne.

Le chaos de ce week-end, marqué par la tentative d’assassinat de Donald Trump, devrait laisser place à un climat politique plus apaisé lors de la convention nationale républicaine qui s’ouvre aujourd’hui à Milwaukee. Trump comme Biden ont signalé leur intention de laisser de côté leurs différends politiques et d’œuvrer à «  unir la nation  ».

La tentative d’assassinat de l’ancien président des États-Unis lors d’un meeting à Butler, en Pennsylvanie, s’inscrit dans un contexte de polarisation extrême, caractérisée par le retour de la violence politique à gauche et à droite. Entre détention d’armes, tentatives d’insurrection et théories du complot, les États-Unis sont-ils sur le bord d’une explosion politique  ?

Tendances et données à partir d’une étude du Chicago Project on Security & Threats de l’Université de Chicago.

Hier à Butler, en Pennsylvanie, plusieurs coups ont été tirés par Thomas Matthew Crooks, un jeune américain qui serait né en en Pennsylvanie, contre l’ancien président des États-Unis. Blessé à une oreille, il est en sécurité. Deux personnes sont mortes (dont le responsable de l’attaque), il y aurait deux blessés graves.

La violence politique est de retour dans la présidentielle américaine.

Un bilan synthétique avec les éléments clefs.