Résultat pour : poutine


Autour de la «  lutte pour les valeurs traditionnelles  », un grand arc mondial est en train de prendre forme de la Silicon Valley à Saint-Pétersbourg en passant par le palais présidentiel de Budapest et, désormais, Washington — celui des «  wokistes de droite  ».

Dans une perspective fouillée, Guillaume Lancereau retrace les origines d’une étrange convergence qui va des entrepreneurs de morale russes autour du patriarche Kirill aux protagonistes de l’accélération réactionnaire dans l’Amérique de Trump.

Les petites et moyennes entreprises russes font face à des difficultés de plus en plus marquées. Une enquête menée par Promsvyazbank, Opora Rossii et Magram Market Research met en évidence une série de problèmes structurels et de financement menaçant leur viabilité.

Deux tendances majeures se dégagent  : une progression de la non-rentabilité et une baisse significative de l’indice RSBI, reflétant un affaiblissement général de l’activité économique des PME.

Les hommes les plus riches des États-Unis ont un projet radical. Électrisés par des gains colossaux et par l’intensité des guerres culturelles, ils ont contribué à porter Donald Trump à la Maison Blanche et sont devenus aujourd’hui sa garde rapprochée.

Selon David Bell, professeur d’histoire à Princeton, derrière leur promotion du libertarianisme, de la conquête spatiale ou de «  l’antiwokisme  », ils ont un objectif fondamental  : renverser la démocratie américaine.

De Musk à Thiel en passant par Sacks, Yarvin ou Andreesen, les hommes du président pourraient vouloir franchir le Rubicon.

«  Avec Trump, le risque est de voir les États-Unis se comporter comme l’URSS le faisait lorsqu’elle négociait  : ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi est négociable.  »

Le nouveau président américain n’entrera en fonction que ce lundi mais ses déclarations ont déjà commencé la révolution qu’il entend engager. Des champs de bataille ukrainiens aux plaines glacées du Groenland en passant par les couloirs de la Commission européenne — Bruno Tertrais, co-auteur de L’Atlas des frontières (Les Arènes, réed. 2024) fait l’anatomie d’une disruption brutale.

La Transnistrie, région séparatiste de Moldavie dirigée par un gouvernement pro-russe, est-elle sur le point de s’effondrer  ?

Suite à la coupure de son approvisionnement en gaz par Gazprom, la Transnistrie n’est plus en mesure d’alimenter son industrie et d’assurer à sa population suffisamment d’énergie. Moscou, à l’origine de l’arrêt des livraisons, accuse le gouvernement moldave d’être à l’origine d’une crise susceptible de conduire à une hausse des prix dans le pays — six mois avant les prochaines élections législatives.

Selon un rapport de l’agence de presse TASS, Gazprom, l’une des principales entreprises énergétiques russes, envisage de réduire d’environ 40  % le personnel de son siège social, soit une suppression de plus de 1 500 postes. En 2018, l’entreprise, qui emploie près de 500 000 personnes, avait contribué à hauteur de 9  % aux revenus de l’État.

Le 17 janvier 2025, le président iranien Massoud Pezechkian a signé un traité majeur à Moscou avec Vladimir Poutine, renforçant la coopération militaire, économique et culturelle entre les deux pays. Bien que l’accord ne contienne pas de clause de défense mutuelle, il définit le cadre dans lequel la relation russo-iranienne pourrait se renforcer au cours des décennies à venir.

Il s’agit de l’un des plus longs accords de coopération stratégique jamais signés par la Russie, avec au total 47 articles.

Avec une moyenne de près de 100 pertes par jour depuis début décembre 2024, le contingent de 12 000 combattants envoyé par Pyongyang pourrait être mis hors d’état de combattre d’ici seulement trois mois. Kim Jong-un dispose cependant d’une armée forte de 1,2 million d’hommes dont il entend mettre une partie à disposition de Moscou pour cimenter son alliance avec Poutine.

Avant même son investiture, Trump a fracturé l’image d’un «  Occident uni  » face aux puissances révisionnistes, notamment la Russie et la Chine, avec ses menaces à l’encontre du Danemark et du futur de l’Alliance atlantique. Seulement un Européen sur cinq (22  %) considère désormais les États-Unis comme étant un allié, contre 31  % il y a deux ans.