Le Venezuela de Maduro est sans doute l’allié le plus éloigné géographiquement de la Russie et n’est même pas l’un des plus importants en termes économiques et stratégiques. Ces raisons excluent l’intervention militaire officielle à l’appui du régime bolivarien. Toutefois, le rapport tient pour des raisons tactiques : la Russie doit maintenir une base en Amérique latine dans une perspective anti-américaine et rester fidèle à son idéologie contre-révolutionnaire. L’évolution rapide de la situation régionale, à commencer par l’ascension de Bolsonaro au Brésil, nous plonge dans l’inconnu.
Visite de Poutine en Serbie : la question du Kosovo et les relations avec l’Union
Asie septentrionaleAu vu de l’amitié de longue date qui lie les deux pays, l’accueil grandiose réservé par Belgrade au président russe Poutine lors de sa visite du 17 janvier n’a rien de surprenant. La Russie veut porter à l’ONU les négociations entre la Serbie et le Kosovo pour pouvoir exercer une influence directe dans ce dossier. Cependant, l’initiative russe doit prendre en compte la réalité toujours plus pressante de l’adhésion prochaine de Belgrade à l’Union européenne, ainsi que le mécontentement croissant auquel fait face le gouvernement en poste.
Angela Merkel a reçu Vladimir Poutine samedi 18 août. Un entretien de près de trois heures durant lequel les sujets de discussions n’ont pas manqué. De nombreux observateurs internationaux évoquent un rapprochement qui s’amorcerait par cette rencontre.
Au cours du Sommet des Brics à Johannesburg, le président Recep Tayyip Erdoğan et son homologue russe Vladimir Poutine se sont rencontrés. En marge des réunions inscrites à l’ordre du jour, les deux dirigeants ont parlé de la situation syrienne, en particulier de ce qui se passe à Daraa dans le sud du pays et à Idlib dans le nord.
Sur la question syrienne, Washington et Moscou semblent avoir deux visions stratégiques apparemment similaires, symptôme d’une relation détendue entre les deux dirigeants, qui pourrait cependant dissimuler de nouveaux éléments de divergence et de dangereux jeux d’alliances régionales.
La convergence entre Xi et Poutine favorisée par l’augmentation des exportations du pétrole russe en Chine
Asie OrientaleUne tendance profonde semble s’accélérer. Si l’Union demeure le client principal de la Russie, la proportion de ses importations de pétrole est en baisse — alors qu’augmentent les exportations russes en Asie.
Aujourd’hui, le président ukrainien Volodymyr Zelensky est à Londres, où il doit rencontrer le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre britannique Keir Starmer.
Dans la nuit, Donald Trump s’est dit être « déçu » de Zelensky qui ne serait « pas prêt » à signer une proposition de paix suite à des négociations entre Kiev et Washington durant le week-end.
« Le moment qui nous attend ne doit pas inspirer la peur. Il doit susciter notre détermination. »
Le Premier ministre croate Andrej Plenković a exposé sa doctrine depuis la scène du Sommet Grand Continent.
L’étude conduite par Destin Commun dans les quatre principales puissances militaires européennes (France, Royaume-Uni, Allemagne et Pologne) et aux États-Unis révèle les enseignements de la guerre en Ukraine tirés par les populations.
Dans un contexte de fortes inquiétudes quant à une contamination du retour de la guerre en Europe, les Européens sont unis sur des sujets clefs : refus d’un accord de paix défavorable à Kiev, besoin de renforcement des capacités de défense — et pertinence du concept de sécurité collective.
« Je suis prête à donner à Trump mon prix Nobel s’il parvient à obtenir une paix juste et durable en Ukraine », une conversation avec Oleksandra Matviïtchouk
Sommet Grand Continent
« J’ai une mauvaise nouvelle pour Trump : la guerre en Ukraine est désormais aussi la sienne. »
Dans une semaine historique pour l’Ukraine, la prix Nobel de la Paix Oleksandra Matviïtchouk lance un appel depuis le Sommet Grand Continent.