Poseidon, Bourevestnik.
Depuis 48 heures, la Russie est en train de subvertir la dissuasion nucléaire en la faisant sortir des gonds de la rationalité.
Selon Stéphane Audrand, pour conjurer la peur, il faut apprendre à la manier.
Poseidon, Bourevestnik.
Depuis 48 heures, la Russie est en train de subvertir la dissuasion nucléaire en la faisant sortir des gonds de la rationalité.
Selon Stéphane Audrand, pour conjurer la peur, il faut apprendre à la manier.
Selon la fine fleur de l’élite poutinienne, les Européens sont des « débiles enragés », la « racaille de l’humanité ».
Pour réveiller leur « instinct animal », il faut — avec des armes nucléaires — provoquer en eux la peur de mourir.
Nous traduisons et commentons la dernière prise de parole de Sergueï Karaganov, le plus influent stratège de Poutine, à la télévision russe.
Le filtre russe est puissant.
Sur Donald Trump, Vladimir Poutine a construit une emprise hypnotique.
Dans une guerre où les perceptions sont clefs, Michel Foucher lance un avertissement.
Pour être craints et dissuasifs, les Européens doivent encore adosser la sémantique à la cinétique.
Kirill Dmitriev est l’un des principaux artisans de la tentative de « normalisation » des relations entre les États-Unis et la Russie suite au retour au pouvoir de Trump.
Depuis quelques jours, celui-ci fait la promotion d’un projet de tunnel sous-marin reliant les deux pays dont la construction pourrait être attribuée à The Boring Company, l’entreprise de forage fondée par Elon Musk.
En réarmant son flanc Est face à la Russie, l’Europe a négligé un front stratégique.
Elle n’est pas prête à se défendre à l’Ouest.
Pourtant, c’est par l’Atlantique que Poutine pourrait attaquer — et gagner.
Stéphane Audrand signe un exercice de prospective qui devrait nous alerter.
Vendredi 10 octobre, Vladimir Poutine s’est rendu à Douchanbé, au Tadjikistan, pour assister au sommet des dirigeants de la Communauté des États indépendants.
Alors que l’accord de cessez-le-feu à Gaza pourrait recentrer l’attention internationale sur l’Ukraine, le président russe tenait à manifester l’unité politique et économique des pays de l’espace post-soviétique.
Le contexte l’imposait d’autant plus, au sortir d’une série de tensions géopolitiques entre la Russie et certains de ses partenaires, dont l’Azerbaïdjan.
En Russie, des groupes de militants néonazis s’entraînent au combat : ils disent préparer la guerre civile qui viendra après Poutine.
L’histoire du pouvoir russe avec les nationalistes est faite d’une spirale de violence — et ce spectre hante toujours le Kremlin.
Après quatre ans d’enquête à Moscou, le chercheur Rodolphe Droalin nous livre ses enseignements dans un entretien de fond.
Vladimir Poutine fête aujourd’hui, mardi 7 octobre, son 73e anniversaire, dont près de 22 années passées au pouvoir.
L’espérance de vie pour les hommes en Russie a chuté à 66 ans en 2021 — tandis qu’elle s’établit en moyenne à 77 ans dans l’Union.
Même dans le cadre d’ordinaire feutré de son think tank, Vladimir Poutine ne s’embarasse désormais plus des conventions formelles de l’ère pré-Trump.
Au Club Valdaï, il a déroulé sa nouvelle ligne officielle — le « réalisme géopolitique » — dans un style brutal et agressif tout en rappelant sa convergence avec Washington.
Alors que les provocations de la Russie en Europe s’intensifient, nous le traduisons et le commentons.
Vladimir Poutine a tenté de ressusciter un mort : le double soviétique de l’Eurovision.
Avec beaucoup d’effets spéciaux mais peu d’audience, ce grand concours de chansons qui mêlait performances identitaires et revendications anti-occidentales a surtout révélé les limites de la diplomatie culturelle de Moscou.
Cyrille Bret et Florent Parmentier offrent une plongée dans la dimension musicale du soft power russe.
Variations sur un thème de Karaganov.