Résultat pour : poutine


Dans une phase d’inflation élevée, le déficit budgétaire de la Russie a atteint un niveau record en janvier.

Anticipant un succès diplomatique en Ukraine, Vladimir Poutine semble déterminé à récolter les dividendes de la guerre, quitte à faire dérailler la trajectoire dessinée par la Banque centrale.

Dans ce pari risqué, le facteur temps devient essentiel.

Après le revirement de la Maison-Blanche de Donald Trump, Vladimir Poutine entend encaisser les fruits de son pari impérial.

Lors du dernier Conseil des ministres de la Fédération de Russie, le maître du Kremlin a mis en scène un récit mobilisateur puissant, dont il ne faut pas sous-estimer la portée  : pour bien vivre à l’intérieur, faire la guerre à l’extérieur.

Nous le traduisons.

Malgré l’apparente volonté de Poutine de s’asseoir à la table des négociations afin de mettre fin à sa guerre contre l’Ukraine — une position contredite par les services de renseignement américains —, l’armée russe continue d’avancer sur le front. Si le rythme de l’offensive de Moscou a ralenti en décembre et en janvier, l’intensité des combats n’a pas diminué.

Mardi 18 février a eu lieu la première rencontre entre la délégation américaine et une délégation russe à Riyad, en Arabie saoudite, pour entamer les négociations sur la fin de la guerre russe en Ukraine.

La composition des équipes désignées par Trump et Poutine pose un constat clair  : la délégation américaine, choisie pour sa loyauté envers le président américain, accuse un net déficit d’expérience en matière de négociation et de connaissance du dossier. Le président russe a quant à lui choisi des diplomates d’expérience habitués des élites américaines.

En amont du troisième anniversaire du lancement de l’invasion russe, les États-Unis de Donald Trump refusent désormais de qualifier la Russie d’agresseur — l’unité occidentale qui avait conduit la réponse à l’invasion du février 2022 n’est plus.

Comment en est-on arrivé là  ?

Au cours des dix derniers jours, le président américain a fait voler en éclats le positionnement américain vis-à-vis de la Russie de ses prédécesseurs — démocrates comme républicains — en marquant un tournant absolument inédit dans l’histoire américaine.

L’alignement entre le Kremlin et les États-Unis de Donald Trump devient de plus en plus total et pourrait donner lieu à une victoire diplomatique décisive de Vladimir Poutine.

Mais un signal faible clef montre l’extrême fragilité de l’économie russe après trois ans de guerre.

Le maintien de la pression pourrait changer la donne en faveur de l’Ukraine.

À la tête du pays le plus sanctionné au monde et alors que la nouvelle administration américaine semble se plier à toutes ses demandes, le maître du Kremlin met en scène son retour sur la scène internationale

Dans son dernier grand entretien, Vladimir Poutine annonce une nouvelle réalité  : le partage de l’Ukraine marquera le retour du temps des Empires — la «  normalisation  » avec Washington marquera la vassalisation définitive du continent.

Pour négocier sur l’avenir de l’Ukraine, Poutine a envoyé l’un de ses anciens collègues du KGB  : Sergueï Narychkine.

Homme clef du premier cercle du Kremlin, il préside la Société historique russe.

Son obsession récurrente  : le démembrement total de l’Ukraine. Et une méthode  : puiser dans les sources historiques que lui fournissent les extrêmes droites européennes.

Nous le traduisons.

«  Un dictateur sans élections, Zelensky ferait mieux d’agir vite — ou il n’aura plus de pays.  »

Dans un message posté mercredi 19 février sur son réseau social, le président américain a accusé l’Ukraine d’avoir déclenché la guerre d’agression qu’elle subit de la part de la Russie de Poutine. C’est à ce jour la prise de position la plus agressive de Donald Trump contre Kiev.

En pleine négociations avec Moscou sur la fin de la guerre, une condition russe, légitimée par Washington, semble émerger  : l’éviction de Volodymyr Zelensky.

Lors de la rencontre entre la délégation américaine, menée par Marco Rubio, et une délégation russe menée par Sergueï Lavrov aujourd’hui, mardi 18 février, en Arabie saoudite, Washington a signalé vouloir «  prendre les mesures nécessaires pour normaliser le fonctionnement de nos missions diplomatiques respectives  ».

Une rencontre entre Trump et Poutine pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine.