
Au-delà de l’affirmation de la puissance chinoise face aux États-Unis dans le contexte actuel, le coup d’État du général Min Aung Hlaing offre une perspective originale sur la vulnérabilité de la Chine face aux turbulences politiques birmanes.
Au-delà de l’affirmation de la puissance chinoise face aux États-Unis dans le contexte actuel, le coup d’État du général Min Aung Hlaing offre une perspective originale sur la vulnérabilité de la Chine face aux turbulences politiques birmanes.
À l’heure de l’émergence nécessaire d’une troisième voie écologiste entre la Chine et les États-Unis, le député européen David Cormand cherche à dégager une unité des verts européens. Au-delà des querelles nationales et partisanes, il promeut les spécificités d’une écologie européenne qui s’est toujours construite de manière géopolitique.
À cheval entre la Méditerranée et l’Europe continentale, les Balkans ont depuis le début du siècle été écartés du jeu géopolitique en raison de leur faible taille économique et démographique. Pourtant, loin des grands dossiers brûlants, ils sont le théâtre d’un affrontement informel entre grandes puissances : les États-Unis, l’Union européenne, la Russie, la Turquie et la Chine, cette dernière profitant de l’enlisement du processus d’intégration européenne pour s’y imposer comme un partenaire incontournable.
Que nous apprend l’histoire du concept d’Indo-Pacifique ? Au cœur de la stratégie américaine pour contrer la Chine, la région est depuis un moment dans les radars de la France et se retrouve aujourd’hui dans le périmètre de la diplomatie européenne.
Axios a publié le 21 juin un entretien vidéo avec le Premier ministre du Pakistan conduit par Jonathan Swan. Un passage a particulièrement retenu l’attention par sa forte dimension géopolitique : le journaliste australien a proposé à Imran Khan de prendre position sur le traitement inhumain par la Chine des Ouïghours musulmans du Xinjiang. Sa réponse : « Nos discussions avec les Chinois se feront toujours à huis clos. » Nous publions un extrait de l’entretien transcrit et traduit en français.
Alors que le consensus de la modernité verte semble s’imposer partout, nous pouvons encore choisir son modèle. Au-delà de l’alternative stérile entre capitalisme décarboné et apocalypse, l’Europe a les moyens d’inventer une proposition politique moins tributaire de l’esprit de conquête que celles de la Chine et des États-Unis.
Alors que s’ouvre mardi un Sommet à l’initiative de l’Élysée sur le financement des économies africaines, le rôle toujours croissant de la Chine dans l’allègement de la dette de certains États africains pourrait finir par devenir gênant pour le Club de Paris.
Jens Stoltenberg s’est montré favorable à un renforcement des fondamentaux de l’Alliance atlantique, qui prendrait une dimension plus politique à l’image de la même volonté affichée par Biden. Il souhaite raviver les sommets OTAN-Union de façon régulière et a enfin appelé les États-Unis et l’Union à s’accorder sur une position commune face à la Chine. Sur tous ces chantiers, il y a évidemment encore beaucoup à faire. Pas sûr toutefois, que tous les États membres, en soient ravis – la France la première.
Dans le premier test grandeur nature de coordination atlantique de l’après Trump, l’Union européenne, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada ont imposé des sanctions contre la Chine en raison des violations répétées des droits de l’homme commises par Pékin contre la minorité ouïghoure (à majorité musulmane) dans le Xinjiang. La Chine a immédiatement riposté.
Alors que les Nouvelles routes de la soie sont souvent présentées comme une projection de la volonté expansionniste de la Chine, le juriste chinois Li Bin, professeur de droit à l’Université normale de Pékin, y voit plutôt un nouveau modèle de gouvernance multiacteurs. Dans cette perspective décentrée, il tente d’exposer une autre vision, explicitement chinoise, inspirée du droit comparé et des analyses de Negri et Hardt sur la mondialisation, dans laquelle s’inscrirait l’initiative des Nouvelles routes de la soie. Il faut la lire pour comprendre sur quels ressorts intellectuels est fondée la tentative de redéfinition du droit international par la Chine.