Résultat pour : la chine


L’analyse de l’évolution de l’espérance de vie entre 2019 et 2021 dans une sélection de pays révèle que la pandémie de coronavirus a eu un impact plus significatif en Russie, aux États-Unis ou en Chine que dans les pays européens. Selon Jean-François Delfraissy, cet écart témoigne de la «  force intrinsèque  » des régimes démocratiques à répondre à des crises majeures.

«  L’accord annoncé avec la Chine n’a rien d’un ‘deal’  : les États-Unis ont tout simplement cédé.  »

Pour Abraham Newman, les tarifs de Trump sont d’abord le fait d’un roi qui veut enrichir sa famille et plaire à sa cour — ils fragilisent la puissance américaine.

Face à cette disruption néo-monarchiste, l’Europe devrait accélérer la conclusion d’accords commerciaux avec le reste du monde.

Grand entretien.

Depuis l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, Washington et Pékin sont engagés dans une escalade de la guerre commerciale qui a conduit à un quasi-embargo réciproque, avec des droits de douane de 145  % et 125  % qui rendent les échanges entre les deux pays quasi impossibles.

Si la partie chinoise avait nié les affirmations de l’administration républicaine selon lesquelles des discussions seraient déjà en cours, Pékin a opéré un changement de ton ces derniers jours, indiquant qu’elle était en train «  d’évaluer les propositions américaines  » de commencer des négociations sur les sujets commerciaux.

Les pays d’Asie du Sud-Est, qui jouaient en partie le rôle de «  connecteurs  » entre la Chine et les États-Unis depuis le premier mandat de Trump, se retrouvent au cœur de la guerre commerciale lancée par l’administration républicaine.

Prise en étau entre les deux grandes puissances, la région se déclare plutôt favorable aux États-Unis qu’à la Chine dans une enquête réalisée dans dix pays avant l’imposition de tarifs réciproques. La Maison-Blanche pourrait tenter d’exploiter cette popularité dans les négociations commerciales attendues au cours de la «  pause  » sur les tarifs de 90 jours.

De part et d’autre du Pacifique, deux géants se préparent au combat.

Des millions de drones, des milliers de bâteaux, des satellites, des datacenters et des tarifs… Les coordonnées de l’affrontement sont, en partie, déjà là. Il faut les étudier de près pour comprendre à quoi pourrait ressembler une guerre ouverte.

Premier épisode d’une vaste enquête signée Jean-Michel Valantin.

Alors que la «  pause  » dans la guerre commerciale de Trump épargne — partiellement et temporairement — les Européens, la visite de Pedro Sánchez a Pékin a beaucoup fait débat.

L’Espagne est-elle aux avant-postes d’un changement de cap dans la politique chinoise de l’Union  ?

Nous avons interrogé son ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a rencontré aujourd’hui, vendredi 11 avril, le président chinois Xi Jinping lors d’une visite à Pékin. À l’issue de la rencontre, Sánchez a appelé à un renforcement des relations entre l’Union et la Chine, qui partageraient les «  mêmes intérêts  ». Ces déclarations interviennent quelques jours après la «  mise en garde  » lancée par Washington vis-à-vis d’un rapprochement sino-européen — et d’un éloignement avec Washington.

Quelques heures après la rencontre, la Chine a annoncé porter ses droits de douane sur les États-Unis à 125  %.