Résultat pour : croissance chine


Dans ce texte de fond, l’ancien Premier ministre australien Kevin Rudd propose un modèle pour structurer la rivalité sino-américaine  : une «  concurrence stratégique contrôlée  » dans laquelle le cas taïwanais constitue un crash test – et où le déploiement de l’alliance AUKUS prend tout son sens.

Le deuxième plus grand promoteur immobilier de Chine, Evergrande, connaît de graves difficultés financières depuis plusieurs mois. Alors que ses incapacités de remboursement d’intérêts le placent dos au mur, le scénario d’une possible faillite de ce géant endetté à hauteur de 300 milliards de dollars soulève des questions sur le modèle économique chinois ainsi que sur la place de l’État – sept points synthétiques.

La Chine contemporaine est profondément intégrée au capitalisme mondial. Pourtant, la croissance fulgurante de la Chine n’a pas conduit à une convergence institutionnelle pleine et entière avec le néolibéralisme, allant à l’encontre du triomphalisme de l’après-guerre froide qui prédisait la “victoire sans partage du libéralisme économique et politique” dans le monde entier (Fukuyama, 1989, 3). […]

L’OCDE a actualisé le 9 mars ses prévisions de croissance pour 2021. Globalement optimistes, les résultats montrent que la zone euro ne retrouvera le niveau de la fin de l’année 2019 qu’à la fin de 2022.

A Pékin, l’agenda politique se précise et approche à grands pas, alors même que la pandémie n’a pas disparu. 2021 sera l’année du centenaire du PCC et en 2022 se tiendra le 20e Congrès. La crise sanitaire a été une formidable occasion pour Xi Jinping de concentrer son pouvoir, de le légitimer et de préparer le prochain Congrès. Le calendrier rassemble par conséquent, et sur les deux années à venir, deux rendez-vous d’une importance cruciale tant sur le plan économique que stratégique. Cet article propose une analyse nuancée de la mise en scène de la victoire du Parti-État sur la pandémie de Covid-19.

En cette veillée d’élections présidentielles américaines, les tensions avec la Chine n’ont jamais été aussi fortes et saillantes. La Chine et les États-Unis n’ont pourtant pas toujours été rivaux. Cette histoire reste, sur la longue durée, méconnue en Europe. Or, elle est d’autant plus importante que c’est de cet héritage dont notre avenir dépend.

Alors que les États-Unis sont tout à la fois un modèle envié et un rival évident pour de nombreux chinois, l’affrontement sino-américain est-il inéluctable  ?

Alors que la première phase de la pandémie de COVID-19 touche à sa fin dans le monde entier, nous sommes désormais mieux à même d’analyser certaines des transformations géopolitiques les plus profondes qui ont commencé à se sédimenter. Les transformations déjà en cours se dérouleront lentement, alors que la communauté internationale et la Chine commencent à reconstruire leur confiance ainsi qu’à refonder les conditions des relations internationales. Dans cette optique, il est important d’analyser l’essai programmatique du ministre des affaires étrangères de l’Union européennes, Josep Borrell, intitulé «  La doctrine Sinatra  ».

Alors que la Covid-19 fait des ravages dans les pays de l’Amérique du Sud, la Chine semble accélérer son emprise sur un continent qui demeure pourtant le pré-carré des Etats-Unis. Depuis deux décennies, au moins, l’influence américaine sur le continent sud-américain est fortement concurrencée par Pékin. Les raisons de ce rapprochement sont nombreuses et visent pour Pékin à isoler davantage Washington. Cet article propose une synthèse des enjeux de la montée en puissance la Chine en Amérique du Sud, ainsi que des réflexions stratégiques sur le devenir de l’acteur chinois au regard des mutations diplomatiques en cours avec la continuité de la pandémie et de l’agenda politique américain.

Depuis ce dernier quart de siècle, la politique chinoise des pays européens s’est installée dans le dilemme réalisme / idéalisme. La pandémie de la Covid-19 en aura cruellement rappelé toutes les contradictions. Profondément asymétriques, les relations sino-européennes sont souvent mues, de part et d’autre, par des présupposés tenaces. Cet article propose de revenir sur la relation singulière, inscrite dans le temps long, entre l’Europe et la Chine et de comprendre les mécanismes à l’œuvre dans la redéfinition de cette même relation.