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Europe Nouvelles routes de la soie OBOR BRI

La réponse européenne a longtemps tardé en raison des inquiétudes que suscite l’initiative chinoise. Cependant, alors que certaines puissances telles que les États-Unis tentent de s’opposer frontalement au projet chinois, l’Union européenne a choisi de développer un plan de connectivité qui pourrait être complémentaire à l’Initiative.

Un dossier synthéthique et quelques cartes pour saisir les limites l’un des dossiers les plus complexes de la géopolitique européenne.

Zhao Tingyang, professeur à l’Institut de Philosophie de l’Académie chinoise des Sciences sociales a érigé le Tianxia 天下 en modèle théorique adapté à notre contemporanéité. Le philosophe ressuscite ainsi ce concept confucéen qui a régi le système politique de la dynastie des Zhou (1046 – 256 av. J-C). Tianxia peut se traduire par «  tout sous un même ciel  ». Selon Zhao Tingyang, l’Homme «  n’appartient au monde qu’au sens géographique, au sens des sciences politiques il n’appartient qu’aux États  ». Fiche sur un concept qui semble inspirer le modèle chinois actuel – sans que l’on soit certain de l’importance effective de cette influence – et interroge l’avenir de la conception de mondialisation.

Le projet des Nouvelles Routes de la Soie s’appuie sur un puissant réseau de banques publiques, en premier lieu la China Development Bank. Il s’agit là d’un aspect trop souvent méconnu de la politique économique extérieure de la Chine. Des signaux faibles importants à prendre en considération aussi en Europe, en occasion du sommet, aujourd’hui, du 16+1 à Dubrovnik, en Croatie.

En guerre commerciale depuis mars 2018, les États-Unis et la Chine se sont réunis vendredi 22 février 2019, suite à une semaine de négociations, afin de dissiper leurs divergences et de parvenir à un accord avant le 1er mars dans le domaine commercial. Cependant, ce n’est pas la seule sphère dans laquelle les deux puissances s’affrontent. Les deux pays continuent à se positionner stratégiquement dans les différents pays d’Amérique latine et des Caraïbes, dans ce qui semble être une lutte pour l’hégémonie dans la région, et notamment, au Venezuela.

George Soros

Depuis quelques années, Georges Soros donne à Davos une allocution où il pointe les menaces qui pèsent selon lui sur l’avenir de l’open society. Cette fois, le milliardaire s’est attaqué à la Chine et au déploiement de nouvelles technologies intrusives.

Le 31 décembre 2018, Donald Trump a signé l’Asia Reassurance Initiative Act. Cet acte propose une stratégie d’ensemble pour réaffirmer les intérêts américains dans la région. Concrètement, l’ARIA autorise des dépenses d’un montant d’1,5 milliard de dollars pour une série de programmes portant sur l’Asie de l’Est et l’Asie du Sud-Est. Les principaux défis identifiés sont la militarisation de la Mer de Chine méridionale par la Chine, le nucléaire nord-coréen ainsi qu’un terrorisme islamiste grandissant.

Après une visite en Espagne la semaine dernière, le président chinois Xi Jinping est arrivé à Lisbonne mardi 4 décembre, où il a rencontré son homologue portugais pour discuter de nouveaux accords de coopération économique. L’entrée d’investisseurs chinois au capital d’entreprises portugaises stratégiques, conséquence de la crise économique de 2008, suscite l’inquiétude de plusieurs États européens.

Après des années d’attente, le gouvernement de Paolo Gentiloni a finalement approuvé en 2017 le décret d’application qui réglemente le port franc de Trieste, le seul en Italie. Il s’agit d’une loi qui permettra à l’escale d’attirer des investissements internationaux, grâce aux facilités douanières liées à ce statut, qui a immédiatement suscité les intérêts des grandes entreprises chinoises.