L’élection de Narendra Modi en 2014 s’est faite sur fond d’une promesse : « libérer » la croissance indienne à travers un ensemble de réformes libérales surnommées « Modinomics ». Cinq ans après, l’économie indienne, malgré une croissance élevée, montre encore des problèmes structuraux et des inégalités grandissantes. Le GEG vous propose aujourd’hui une fiche pour analyser les effets des Modinomics, en ce jour d’ouverture des élections indiennes.
Yves-Marie Rault
La crise de ce secteur stratégique souligne l’absence de politique industrielle européenne, comme le montre l’échec de la fusion entre Tata Steel (indien) et Thyssenkrupp (allemand).
Les entreprises indiennes mises en difficulté par la loi européenne sur la protection des données
BullesLe 25 Mai 2018, le règlement général sur la protection des données (RGPD) de l’Union Européenne entre en application dans l’ensemble des 28 États membres.
Selon l’Agence internationale de l’Énergie (AIE), en 2016 l’énergie solaire a été la source d’énergie dont le développement a été le plus rapide, comptant pour les deux tiers des nouvelles capacités de production ajoutées, c’est-à-dire la quantité d’énergie qui peut être produite chaque année.
En Inde, les véhicules électriques représentent moins de 1 % des ventes totales de véhicules, dont 95 % concernent les deux roues, comme le montre une récente étude de la chambre du commerce et de l’industrie en Inde. Mais le pays s’est fixé comme objectif de parvenir à 30 % de véhicules électriques à l’horizon 2030, tandis que le nombre de véhicules électriques vendus double chaque année.
En une dizaine d’années, l’écosystème entrepreneurial indien s’est développé rapidement, accompagnant la naissance de plusieurs milliers de startups dont 10 « licornes », ces entreprises évaluées à plusieurs milliards d’euros.
Le Brexit ouvre la possibilité d’un accord de libre-échange entre l’Inde et l’Union
Asie IntermédiaireCes dix dernières années, l’Union européenne a signé une vingtaine d’accords de libre-échanges et, aujourd’hui, ne pratique plus de droits de douane ni de restriction quantitative à l’importation avec une quarantaine de pays.
L’accord Toyota-Suzuki souligne la désunion des constructeurs automobiles européens
Asie IntermédiaireNew Delhi. L’année dernière, plus de 26 millions de véhicules ont été ajoutés au parc automobile indien, dont la croissance rapide (environ 15 % par an) attire les entreprises européennes. Ces dernières doivent faire face à la domination des entreprises est-asiatiques, entrées les plus tôt sur le marché indien, dans les années 1990.