Le Conseil constitutionnel n’est pas le contre-pouvoir qu’il prétend être. Pour Lauréline Fontaine, professeure de droit public et autrice d’une étude de référence sur ce sujet (La Constitution maltraitée, Amsterdam, 2023), la structure et les pratiques qu’il a instituées ne sont pas à la hauteur de ce que l’on serait en droit d’attendre d’une justice constitutionnelle.
Lauréline Fontaine
Juriste, professeur de droit public
Lauréline Fontaine est actuellement professeur de droit public au département d'études européennes de l'université de La Sorbonne Nouvelle (Paris 3). Elle est l’autrice de La Constitution maltraitée. Anatomie du Conseil constitutionnel, aux éditions Amsterdam, paru le 3 mars 2023, dont elle livre dans ce texte les conclusions auxquelles elle parvient, au fil d’une enquête que son préfacier, Alain Supiot, qualifie tout à la fois de sociologique et de juridique.
De 2007 à 2010, elle a été directrice du Centre de recherche sur les droits fondamentaux et l'évolution du droit à l'Université de Caen Basse-Normandie, et a lancé en 2008 avec Xavier Aurey le projet de recherche et d'enseignement "Clinique juridique des droits fondamentaux", dont elle a été la directrice jusqu'en 2010.
Elle est actuellement responsable des cours de droit public comparé, de droits fondamentaux européens et de systèmes politiques comparés à l'université Sorbonne Nouvelle. De 2013 à 2017, elle a également été membre du panel d'experts sur la liberté de religion ou de conviction au BIDDH (OSCE, Varsovie).
Elle est actuellement responsable des cours de droit public comparé, de droits fondamentaux européens et de systèmes politiques comparés à l'université Sorbonne Nouvelle. De 2013 à 2017, elle a également été membre du panel d'experts sur la liberté de religion ou de conviction au BIDDH (OSCE, Varsovie).