La rébellion des régions anglophones de l’ouest du pays a surmonté la menace de Boko Haram comme préoccupation majeure du gouvernement de Yaoundé. La violence généralisée et croissante risque d’avoir de graves répercussions sur la prochaine élection présidentielle, prévue en octobre.
Giovanni Zanoletti
Les élections au Mali, qui se sont terminées sans trop de surprises, montrent que le conflit dans le pays est plus un problème médiatique que réel : le président Ibrahim Boubacar Keïta a réussi à gagner grâce aux votes de la galaxie rebelle et jihadiste contre laquelle, pourtant, il disait se battre.
Les élections présidentielles maliennes se tiendront à un moment de changement radical du cadre politique et militaire établi par l’Accord d’Alger. Ces développements montrent l’inefficacité de la politique franco-européenne et la nécessité de repenser les priorités au Sahel.