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Nous sommes entrés dans une nouvelle ère glaciaire. D’une toute autre nature que l’ère structurée par l’affrontement entre les États-Unis et l’Union soviétique, cette deuxième guerre froide est un écheveau complexe d’échelles dont la forme est en train de se définir. À la différence de la première, elle pourrait être beaucoup plus coûteuse pour l’Europe occidentale. Une pièce de doctrine signée Carlo Galli.

Avec les métavers, de nouveaux espaces hybrides d’influence et de manipulation, alliant neurosciences et intelligence artificielle vont bientôt émerger. Dans ce contexte, la balkanisation de l’Internet mondial à travers les réseaux augure de nouveaux risques, de nouveaux dangers. Partant de cas concrets, cette étude permet de mettre au jour les formes de la guerre qui vient.

Dans la recomposition mondiale qui se joue depuis l’invasion de l’Ukraine, l’Europe doit prendre la mesure de la perte de confiance qui marque sa relation avec le Sud global.

Pour dépasser les potentiels blocages que cela peut générer au plan de la diplomatie climatique, il faut savoir changer l’échelle de la coopération environnementale.

Près de la moitié de toutes les émissions produites à partir de la révolution industrielle l’ont été depuis 1990 – année du premier rapport du GIEC. Pourtant, tout le monde ne pollue pas autant, ni de la même façon. L’inégalité est donc une donnée essentielle, préalable à toute politique publique de lutte contre le réchauffement climatique. À partir des résultats de son étude pour le rapport 2022 du World Inequality Lab, Lucas Chancel revient en 10 points sur la répartition des émissions et sur ses conséquences économiques.