Méditerranée

Long format

La rivalité entre la France et l’Italie sur le dossier libyen n’est pas nouvelle. Depuis 2011, les positions des deux pays divergent radicalement, au point de se livrer à une concurrence féroce, qui a culminé avec le rappel de l’Ambassadeur de France à Rome. Dans ce contexte, l’attaque de Khalifa Haftar sur Tripoli change la donne  : embourbées dans leur rivalité, Paris et Rome s’écartent du jeu libyen malgré elles, laissant la place à des puissances non européennes.

Réélue en 2018 à la mairie d’Ancône, Valeria Mancinelli est membre du Parti Démocratique (PD) italien. En 2018, elle gagne le World Mayor Price 2018, pour «  sa contribution exceptionnelle à sa communauté.  » Valeria Mancinelli se distingue par son approche pragmatique et réaliste de la politique  ; elle situe son action à l’échelle locale et se fonde sur une philosophie «  des petits pas.  »

Gilles Kepel

À l’heure du déclin de Daech qui signe la fin du djihadisme de troisième génération tel que nous le connaissons, Gilles Kepel analyse les grandes ruptures de la région Méditerranée–Moyen-Orient autour de la question pétrolière. Tandis que la production va décliner en Arabie Saoudite et que les tensions se cristallisent dans le Golfe, la reprise en l’Irak et la chute de Daech signent peut-être le début de la reconstruction d’un espace levantin structuré.

Conversation avec Olivier Roy

Le politologue, spécialiste des religions, fin observateur de l’état de l’Église aujourd’hui, livre ses analyses sur la réception par l’Église et par les catholiques de l’incendie de Notre-Dame. Son constat est sans appel  : la catastrophe est un signe de plus pour une Église déjà en crise  ; sur cette affaire, elle semble «   complètement et pour l’instant définitivement dépossédée.   »

Algérie Crise 10 points

Aujourd’hui on vote en Algérie — Et si le cycle des Printemps arabes que l’on pensait achevé resurgissait en Algérie  ? Sous la pression populaire, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a annoncé le 11 mars qu’il ne briguerait pas de cinquième mandat, promettant de mettre en œuvre la transition démocratique exigée par les manifestants. Cet article esquisse une généalogie de la crise politique algérienne la plus importante depuis 2002 et la fin de la guerre civile.