Europe

Long format

«  Aller à Venise, c’est cultiver une sorte de mélancolie, qui est associée intimement à l’histoire que l’on a devant soi, face à ce bouleversement complet qui ne peut pas faire machine arrière — mais même cette mélancolie n’est pas nouvelle.  »

Depuis leur arrivée sur la lagune, les historiens Denis Crouzet et Élisabeth Crouzet-Pavan n’en sont jamais vraiment partis. Elle a intégré leurs vies, leurs réflexions, leurs travaux.

Mais la ville, avec le temps, a changé.

Ils nous racontent comment la fragile Venise reste, même aujourd’hui — hésitant entre sa mélancolie et sa «  marque  » — fidèle à son histoire.

«  Le silence que l’Europe a opposé aux intimidations de Donald Trump a fait le tour du monde, résonnant comme l’aveu de notre impuissance. Il nous appartient désormais de redonner à l’Europe une voix forte — celle de peuples unis, conscients de leur poids et déterminés à bâtir ensemble leur destin.  »

Une pièce de doctrine signée Dominique de Villepin.

Alors que les projecteurs sont braqués sur les drones et les pipelines, la Russie déploie discrètement depuis une décennie une autre arme — moins bruyante mais tout aussi puissante.

En arsenalisant l’aide alimentaire aux pays les plus pauvres, Moscou organise un système «  dés-occidentalisé  » d’allégeances.

En intégrant l’agriculture dans sa politique étrangère, l’Union a les moyens de contre-attaquer.

À Arles, Françoise Nyssen a fait la connaissance de la lumière — et d’un métier qui allait changer sa vie.

L’ancienne ministre de la culture nous raconte  : la création d’Actes Sud, le déménagement de la maison d’édition du Paradou à Arles, le cinéma, le marché, la marche, le Domaine du Possible, le Rhône, Bruno Latour, la photographie.

Grand Tour. Plein Sud.

Cet automne, le gouvernement français pourrait encore tomber faute de budget — dans un contexte économique de plus en plus difficile.

Un tel blocage n’a pourtant rien d’irréversible.

Dans les années 1990, le Canada et la Suède ont tous les deux fait face à des redressements budgétaires drastiques sans entraîner de crise sociale ou politique.

Leur histoire peut fournir un cas d’étude important — dont devrait s’inspirer la technocratie française.

En Croatie, un ancien militaire ultranationaliste a organisé le plus grand concert payant de l’histoire.

Marko Perković — plus connu sous son nom de guerre et de scène  : Thompson, comme le pistolet-mitrailleur du même nom — a vendu 500 000 billets dans un pays de 4 millions d’habitants.

Pour tenter d’expliquer le succès de cet ethno-rockeur nostalgique du fascisme qui loue les «  gênes de pierre  » ou «  Dieu et les Croates  », nous repartons de ses textes.

«  Nous devons regarder les choses en face  : l’Europe n’est pas la seule à se transformer.  »

Dans le prolongement d’un petit-déjeuner-débat co-organisé avec Hy24 dans le cadre des travaux préparatoires au Sommet Grand Continent, la présidente du CRE, Emmanuelle Wargon, revient sur son diagnostic et esquisse des perspectives.

Dresser un bilan, donner un cap.

Dans un pays gouverné par des coalitions, la conférence de presse du chancelier est un exercice particulièrement codifié.

Pour la première fois de son mandat, Friedrich Merz s’y est prêté  : qu’a-t-il voulu communiquer  ?

Nous le traduisons en intégralité avec un commentaire ligne à ligne signé Guillaume Duval.