Europe

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L’opus magnum d’Hannah Arendt est un livre pivot  : la première tentative si construite pour comprendre le totalitarisme. Pourtant, son aspect touffu — parfois obscur —, son ambition démesurée en ont fait aussi un livre impossible. Pour Perrine Simon-Nahum, il faut relire Les Origines du totalitarisme comme la tentative de refondation d’une philosophie politique face à la destruction totalitaire.

L’Europe face au fascisme — 3/9

Franz Neumann a été un témoin, un opposant et l’un des plus subtils interprètes du régime nazi. Dans l’État allemand conquis par Hitler, il n’a pas vu un bloc monolithique, mais son contraire  : le désordre, le chaos, «  l’antagonisme le plus sauvage des forces en présence  » où «  la volonté politique s’y formait à travers la concurrence sauvage des lobbies sociaux les plus puissants  » selon la formule foudroyante du texte signé Theodor W. Adorno que nous publions aujourd’hui.

L’Europe face au fascisme — 2/9

Ce texte est un passage — critique, littéraire, historique — et la tentative de comprendre une transition.

En republiant le brillant hommage de Georg Lukács à l’engagement intellectuel de Thomas Mann contre le fascisme, nous ouvrons notre série de Noël sur le centenaire de La Montagne magique à un nouveau cycle de parutions de fin d’année qui seront un viatique vers 2025  : L’Europe face au fascisme — 1/9

Il y a cent ans paraissait l’un des livres les plus intelligents du XXe siècle.

En 1925, dans un entretien exceptionnel que nous republions aujourd’hui, son créateur revenait sur ce qui signifie lire La Montagne magique — un an à peine après sa parution — pour une Europe et une Allemagne «  entre deux chaises  », à la recherche du «  prosateur conscient, en qui s’incarne l’esprit critique européen  ».

Imaginez. Il neige dehors. Vous êtes dans cet hôtel depuis plusieurs semaines — combien, déjà  ? Vous ne savez plus… Soudain, le Réveillon approche.

Pour Noël, nous vous proposons de relire le chef-d’œuvre de Thomas Mann, cent ans après sa publication.

Quelques pages de La Montagne magique pour vous préparer aux jours de fête.

L’Europe d’après-guerre a vécu. Sans en avoir totalement conscience, nous naviguons une ère de pré-guerre.

Depuis trois ans, les Ukrainiens se battent sur le continent — serions-nous prêts à faire de même demain  ? Alors que la longue guerre de la Russie de Poutine met à l’épreuve toute une société, quelles leçons peut-on tirer de la résilience et de la mobilisation des Ukrainiens  ?

Le 20 janvier prochain, Trump entrera en fonction — que peut-on encore espérer de la relation transatlantique  ?

Pour le panel d’ouverture du Sommet Grand Continent 2024, nous avons invité une ministre estonienne clef, une représentante de la Maison Blanche de Biden, l’une des principales figures de la finance américaine, le fondateur de l’Open Markets Institute, l’ancien directeur général de l’OMC et l’un des meilleurs historiens de l’économie de la nouvelle génération à répondre à une question difficile.

2024 touche bientôt à sa fin. L’Ukraine et l’Europe vont entrer dans une année encore plus dangereuse et incertaine que la précédente.

À 2 173 mètres d’altitude, face au Mont Blanc, nous avons posé à l’ancien chef de la diplomatie européenne Josep Borrell et au ministre ukrainien des Finances Sergii Marchenko une question difficile  : que faire lorsque l’on semble avoir déjà épuisé tous les recours  ?

Santé, sécurité, alimentation.

Bientôt cinq ans après le début de la pandémie de Covid-19, certaines leçons peuvent déjà être tirées sur la manière dont les sociétés européennes ont intégré ce choc dans leur pratique et leur histoire. Trois anthropologues, qui les ont étudiées et comparées, proposent des pistes pour saisir une grande recomposition.