Où va le Portugal ?
Dans l’année des grandes élections, le Grand Continent lance un podcast hebdomadaire — « Décoder 2024 ». Dans ce premier épisode avec l’historien Yves Léonard, nous revenons sur les leçons des dernières législatives portugaises.
Où va le Portugal ?
Dans l’année des grandes élections, le Grand Continent lance un podcast hebdomadaire — « Décoder 2024 ». Dans ce premier épisode avec l’historien Yves Léonard, nous revenons sur les leçons des dernières législatives portugaises.
Un parti qui se définissait par son opposition à la politique monétaire de Draghi joue désormais avec l’héritage du IIIe Reich. Il est la deuxième force politique du pays. Ses composantes radicales s’intègrent. Il se normalise. Dans une Allemagne fragilisée, comment expliquer l’ascension et le positionnement de l’AfD ? Quelle relation ce parti d’extrême-droite entretient-il avec le passé nazi ? Nous interrogeons l’historien Johann Chapoutot.
La fin de l’ère Costa a plongé le Portugal dans l’interrègne. Si aucune majorité claire ne se dégage des dernières élections, deux tendances fortes semblent structurer le pays : le recul des socialistes et la croissance de l’extrême droite avec le parti Chega. À un mois des commémorations de la Révolution des Œillets, l’exception portugaise semble avoir vécu — et une nouvelle géographie électorale se dessine. À partir de l’échelle communale, nous publions 10 cartes exclusives pour l’étudier.
Au Portugal, Pascal Praud devient Zemmour.
Alors que son parti Chega a fait une percée aux dernières élections, on connaît peu le programme d’André Ventura — l’ancien chroniqueur télé qui veut faire revivre l’héritage du dictateur Salazar. À travers une étude de ses prises de position, Yves Léonard brosse son portrait.
Ce jeudi, au Conseil européen, l’architecture de la zone euro fait son retour à l’agenda.
Sur l’union des marchés de capitaux et l’union bancaire, quelles seront les annonces ? Dans une conversation de fond, nous sommes entretenus en amont avec le président de l’Eurogroupe Paschal Donohoe.
Pourquoi créer un euro numérique ?
Si la Banque centrale européenne avance de plus en plus vite sur un calendrier d’adoption, elle semble laisser de côté cette question pourtant fondamentale. Pour Hubert de Vauplane, négliger les coûts importants de mise en place d’une solution qui suscite par ailleurs la défiance pourrait avoir des effets contre-productifs — au détriment de son véritable intérêt.
EDIS et EDIP. Derrière ces acronymes se cachent la stratégie et le programme de l’Union en matière d’industrie de défense. Au-delà des effets d’annonce, sont-ils à la hauteur des attentes ?
Samuel Faure et Dimitri Zurstrassen ont disséqué ces documents. Ils en livrent la première analyse critique.
L’Europe de la défense parle-t-elle ces jours-ci avec un accent français ?
Pour le général Durieux, directeur de l’Institut des hautes études de défense nationale et de l’Enseignement militaire supérieur, deux ans de guerre de haute intensité en Ukraine ont clarifié les choses — mais aussi rendu plus nécessaires les discussions. Alors qu’il ouvre demain un important forum sur les questions de défense à Paris, nous l’avons rencontré.
Vingt ans après les attentats du 11 mars 2004 et l’ouverture d’un nouveau cycle politique à Madrid, un point sur le moment politique espagnol semble s’imposer. Le journaliste espagnol Enric Juliana (España : el pacto y la furia, Arpa, 2024) propose une grille de lecture efficace pour mieux comprendre la séquence et l’horizon qui attendent le gouvernement Sánchez — la danse dialectique de l’attaque et des alliances.
À quel point Poutine est-il sérieux lorsqu’il agite la menace nucléaire ? Qu’entend-t-on par « sanctuarisation agressive » ? Comment organiser l’européanisation de la dissuasion si le parapluie américain disparaissait ? Face à la Russie, sommes-nous prêts ? Nous faisons le point avec Bruno Tertrais, auteur de Pax atomica (Odile Jacob, 2024).