Europe

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Le technopopulisme est issu d’une déconnexion entre la politique et la société  : loin de résorber cette séparation, les technopopulistes l’exacerbent, érodant toujours plus les assises de la représentation démocratique. La clef pour sortir de cette impasse est dans la recherche de nouvelles formes d’intermédiation politique.

À l’occasion de la sortie de son dernier livre, Dipesh Chakrabarty est revenu sur les missions de l’historien à une époque où l’historicité se perd lentement. Il propose une collision critique pour structurer de nouveaux types d’histoire et répondre à cette question fondamentale  : «  Comment en sommes-nous arrivés là  ?  »

«  Il n’y a pas de mythe Baudelaire, mais un enchevêtrement de légendes.  »

André Guyaux, l’un de ses plus fins connaisseurs, propose en dix questions une synthèse du maître dont on célèbre aujourd’hui les deux cents ans de la naissance.

Pour qu’il soit convergent avec l’organisation politique des démocraties européennes basée sur l’égalité entre individus et non l’équité entre communautés d’appartenance, le cadre technologique qui utilise les concepts de non-discrimination et d’équité ne doit pas figer les identités des individus en leur assignant des étiquettes réductrices, ni les inscrire dans des communautés fermées. Comment s’assurer d’un système d’intelligence artificielle prédictif et éthique qui ne soit pas discriminant au regard de critères proprement européens  ?
Cette étude part de ce défi algorithmique, juridique et socio-politique pour proposer des pistes de réponse.