Études


Alors que le spectre de la guerre réapparaît massivement dans l’imaginaire de la société espagnol, une ligne de fracture claire se dessine en Espagne au-delà du clivage gauche-droite  : bien que le soutien à une défense commune et à un investissement militaire accru augmente, la majorité n’est pas prête à accepter une militarisation personnelle forcée.

Analyse d’Eduardo Bayón à partir de notre enquête Eurobazooka.

Alors que l’Europe et le monde se transforment à une vitesse vertigineuse, l’opinion française se structure autour de lignes de plus en plus figées.

L’étude granulaire des données socio-politiques et électorales de notre grand sondage Eurobazooka le montre  : la gauche et le centre sont alignés sur une large gamme de questions de politiques étrangères — plus d’Europe et moins d’États-Unis contre la Russie de Poutine.

Aux marges de ce vaste consensus, les électeurs RN et Reconquête sont ceux qui ont le plus de mal à considérer Trump comme un ennemi.

Le stablecoin n’est plus un actif d’investissement — c’est un moyen de paiement et de règlement dont le volume des transactions distance désormais très largement Visa et Mastercard.

Mais en effectuant des transferts d’argent, en achetant un tube de dentifrice en stablecoin, la diaspora argentine et l’employé vietnamien financent la dette américaine.

En Europe, nous devons anticiper  : pour protéger notre souveraineté et notre compétitivité, il serait stratégique de penser à la création d’un marché de stablecoins en euros.

Demain se clôturent officiellement les candidatures pour la présidentielle polonaise.

Pour que le Premier ministre libéral Donald Tusk réussisse son pari, il a absolument besoin que son champion, le maire de Varsovie Rafał Trzaskowski, favori des sondages, gagne au printemps contre celui du PiS — le discret Karol Nawrocki.

Mais un troisième homme, un masculiniste, star de TikTok et Musk-compatible, leader du parti d’extrême-droite Confédération, pourrait créer la surprise — et peut-être bloquer la Pologne.

Un moment historique  : les États-Unis déclarent la guerre commerciale au monde.

La Maison-Blanche parle de «  Liberation Day  » et se propose de disrupter la mondialisation — une crise économique pourrait suivre ce barrage inédit de tarifs.

Nous continuons à analyser les tendances, les analyses et les données clefs.

Au-delà de la balance commerciale, la relation transatlantique reposait sur un équilibre que Washington cherche à briser.

Mais en matraquant l’Europe de tarifs, l’administration Trump, sur les conseils de l’influent Stephen Miran, veut corriger une situation qui bénéficie aux Américains.

Si les États-Unis continuent à vouloir faire plier l’Europe, ils risquent de tout perdre  : maintenir une relation avec eux deviendra tout simplement trop cher.

Peu de questions sont aussi complexes et houleuses que celle de l’accompagnement des malades et de la fin de vie — sur laquelle se penchent ces jours-ci les législateurs français.
Plutôt que d’en parler trop abstraitement ou de ne raisonner qu’à partir des cas limites, il est plus utile de partir de ce que nous savons  : les données et l’état du droit positif à l’échelle mondiale.

Louis-Charles Viossat brosse un tour d’horizon.

Musk, «  Big Balls  » et les hommes du D.O.G.E sont en train de prendre le contrôle de l’État fédéral américain.

Derrière cette blitzkrieg administrative, la brutalité fracassante des algorithmes subvertit le pouvoir infrastructurel à tous les niveaux de l’administration — avec une méthode  : s’affranchir de toute règle  ; et un objectif  : hacker la démocratie américaine.

La venue de J. D. Vance sur une base américaine au Groenland n’est pas une visite de courtoisie — c’est une opération coercitive qui s’inscrit dans une stratégie de conquête territoriale.

L’agenda de l’administration Trump est clair, explicite et répété en boucle au monde entier  : les États-Unis s’agrandiront par tous les moyens, y compris militaires.

Pour en prendre la mesure de cette rupture, il faut la visualiser. Nous proposons une cartographie en dix points.

Keir Starmer n’improvise pas.

Son style et ses politiques sont directement influencés par un penseur, Lord Maurice Glasman — trompettiste, admirateur de Polanyi, partisan du Brexit, il est le seul travailliste à s’être rendu à l’investiture de Donald Trump — et le courant puissant dont il est le père  : le Blue Labour.

Peu connu en Europe continentale, ce mouvement a inspiré J. D. Vance et pourrait jouer un rôle de plus en plus important.

Il est essentiel d’en comprendre les origines et la doctrine.