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L’Allemagne s’engage à doubler ses dépenses de défense pour atteindre 3,5 % du PIB d’ici 2029
Le ministère allemand des Finances a dévoilé son objectif d’atteindre 153 milliards d’euros de dépenses de défense et de sécurité d’ici 2029.
Cette augmentation drastique permettra de prendre le relais du fonds spécial (Sondervermögen) pour la Bundeswehr annoncé en février 2022 par Olaf Scholz et distribué ou affecté en quasi-totalité.
Cette augmentation drastique permettra de prendre le relais du fonds spécial (Sondervermögen) pour la Bundeswehr annoncé en février 2022 par Olaf Scholz et distribué ou affecté en quasi-totalité.
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Des dépenses de défense à 5 % du PIB représenteraient 510 milliards d’euros en plus par an pour les Européens
Aujourd’hui, mardi 24 juin, s’ouvre à La Haye, aux Pays-Bas, le sommet annuel de l’OTAN. Les membres européens de l’Alliance, le Canada et les États-Unis devraient annoncer leur objectif de porter leurs dépenses de défense à 5 % du PIB d’ici 2035.
Selon nos calculs, cet effort s'élèvera à 510 milliards d’euros supplémentaires par an pour les membres européens de l’OTAN.
Selon nos calculs, cet effort s'élèvera à 510 milliards d’euros supplémentaires par an pour les membres européens de l’OTAN.
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Y a-t-il un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran ?
Dans une série de déclarations hier soir, lundi 23 juin, Trump a annoncé avoir négocié un deal entre Iraniens et Israéliens mettant fin à la guerre des douze jours.
Alors que l’Iran a répondu dans la nuit n’avoir pas accédé à cette demande mais accepté d’arrêter ses frappes si Israël faisait de même, Tel Aviv a annoncé accepter la proposition américaine après avoir « atteint ses objectifs ».
Le 24 juin au matin, Israël a dénoncé une « violation flagrante du cessez-le-feu » et annoncé une riposte.
Alors que l’Iran a répondu dans la nuit n’avoir pas accédé à cette demande mais accepté d’arrêter ses frappes si Israël faisait de même, Tel Aviv a annoncé accepter la proposition américaine après avoir « atteint ses objectifs ».
Le 24 juin au matin, Israël a dénoncé une « violation flagrante du cessez-le-feu » et annoncé une riposte.
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L’annonce d’un cessez-le-feu en Iran est-elle une manœuvre pour continuer à concentrer tous les pouvoirs autour de Trump ?
Donald Trump a annoncé avoir réussi à négocier une trêve au Moyen-Orient.
Alors que les échanges de missiles avaient repris entre l’Iran et Israël moins de trois heures après son message, l’annonce du cessez-le-feu pourrait avoir un objectif interne : bloquer toute initiative du Congrès visant à rétablir son autorité constitutionnelle sur le pouvoir de guerre.
Donald Trump pourrait emporter une nouvelle victoire institutionnelle, en imposant un narratif contredit par les faits pour justifier l’extension des prérogatives du président.
Alors que les échanges de missiles avaient repris entre l’Iran et Israël moins de trois heures après son message, l’annonce du cessez-le-feu pourrait avoir un objectif interne : bloquer toute initiative du Congrès visant à rétablir son autorité constitutionnelle sur le pouvoir de guerre.
Donald Trump pourrait emporter une nouvelle victoire institutionnelle, en imposant un narratif contredit par les faits pour justifier l’extension des prérogatives du président.
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Les États-Unis ne sont toujours pas isolationnistes : 64 % des Américains souhaitent que leur pays intervienne davantage dans le reste du monde
Dans l’Amérique de Trump, un consensus bipartisan demeure lorsqu'il s'agit de politique internationale.
Une majorité de démocrates (65 %) et de républicains (69 %) considèrent qu'il est préférable pour les États-Unis de s'impliquer davantage et de prendre l'initiative dans les événements internationaux.
D’une manière contre-intuitive, ce chiffre atteint même 73 % chez les républicains MAGA.
Une majorité de démocrates (65 %) et de républicains (69 %) considèrent qu'il est préférable pour les États-Unis de s'impliquer davantage et de prendre l'initiative dans les événements internationaux.
D’une manière contre-intuitive, ce chiffre atteint même 73 % chez les républicains MAGA.
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Qatar-Iran : pourquoi les marchés se stabilisent malgré la menace de riposte directe de Doha après l’attaque de la base d’Al-Udeid ?
L’attaque de la base américaine au Qatar a provoqué une réponse d’une virulence rhétorique inédite pour Doha.
Le Qatar a en effet menacé l’Iran de se réserver le droit de « répondre directement ».
Cette prise de position — provenant du pays du Golfe le plus proche de l’Iran — ne semble toutefois pas préoccuper les marchés : pour la première fois depuis le début de l’opération israélienne le 13 juin, le prix du Brent se négocie à 70 dollars.
Le Qatar a en effet menacé l’Iran de se réserver le droit de « répondre directement ».
Cette prise de position — provenant du pays du Golfe le plus proche de l’Iran — ne semble toutefois pas préoccuper les marchés : pour la première fois depuis le début de l’opération israélienne le 13 juin, le prix du Brent se négocie à 70 dollars.
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L’Iran a lancé des missiles contre la base américaine d’Al-Udeid au Qatar et en direction de l’Irak
Lundi 23 juin, aux alentours de 18h30, Téhéran a lancé plusieurs missiles en direction du Qatar et de l’Irak. Les cibles seraient des bases militaires américaines.
Pour le moment, la riposte semble limitée : l’Iran aurait lancé au total une dizaine projectiles. En 2020, en réponse à l'assassinat du général Qassem Soleimani à la sortie de l'aéroport de Bagdad par une frappe ciblée, l’Iran avait lancé une quinzaine de missiles balistiques sur la base d'Ayn al-Asad en Irak.
Pour le moment, la riposte semble limitée : l’Iran aurait lancé au total une dizaine projectiles. En 2020, en réponse à l'assassinat du général Qassem Soleimani à la sortie de l'aéroport de Bagdad par une frappe ciblée, l’Iran avait lancé une quinzaine de missiles balistiques sur la base d'Ayn al-Asad en Irak.
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Entre appels à la désescalade et soutien à l’objectif stratégique de l’opération : les réactions des États membres de l’Union à l’attaque américaine contre l’Iran sont divisées
Plus de 24 heures après le bombardement par les États-Unis des trois principaux sites nucléaires iraniens, la quasi-totalité des membres de l’Union — à l’exception de la Pologne et de Malte — a réagi.
Impliqués depuis plus de vingt ans dans la diplomatie sur le nucléaire iranien, les Européens semblent aujourd’hui se retrouver dans une position délicate, contraints de renier l’un des points clefs qui avaient guidé leur action : l’opposition à l’option militaire pour la destruction du programme nucléaire de Téhéran.
Impliqués depuis plus de vingt ans dans la diplomatie sur le nucléaire iranien, les Européens semblent aujourd’hui se retrouver dans une position délicate, contraints de renier l’un des points clefs qui avaient guidé leur action : l’opposition à l’option militaire pour la destruction du programme nucléaire de Téhéran.
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Le Parlement iranien a-t-il voté la fermeture du détroit d’Ormuz ?
La déclaration d’un député iranien — ne disposant d’aucune capacité décisionnaire sur le sujet — suscite depuis hier une attention croissante, certains y voyant à tort une décision officielle du Parlement, voire de l’État iranien, de fermer le détroit d’Ormuz à la navigation.
Pourtant, il ne revient pas à l'Assemblée consultative islamique de prendre ce type de décision. Si l’Iran prépare toujours sa riposte à l’attaque américaine, les personnalités ayant appelé à bloquer le détroit d’Ormuz sont exclusivement des journalistes ou des personnalités politiques n’exerçant pas de poste à haute responsabilité.
Pourtant, il ne revient pas à l'Assemblée consultative islamique de prendre ce type de décision. Si l’Iran prépare toujours sa riposte à l’attaque américaine, les personnalités ayant appelé à bloquer le détroit d’Ormuz sont exclusivement des journalistes ou des personnalités politiques n’exerçant pas de poste à haute responsabilité.
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Les réactions des BRICS+ face à l’attaque américaine sur l’Iran
Les réactions des pays des BRICS+ — un groupe de dix États, dont l’Iran — face à l’attaque américaine sur l’Iran du 21-22 juin laissent voir une division entre des membres condamnant fermement l’implication des États-Unis et d’autres appelant à la désescalade, sans cibler spécifiquement Washington.
Nous analysons leurs positionnements et déclarations.
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