Résultat pour : trump


La campagne républicaine est en train de se diviser violemment — et l’une des pommes de discorde s’appelle «  Project 2025  », l’agenda ultraconservateur écrit sur mesure par la Heritage Foundation que nous avions commenté dans la revue.

Alors que Trump cherche à bas bruit à s’en détacher, son colistier J. D. Vance a signé la préface du prochain livre du directeur de la Heritage, dont la sortie initialement prévue le 24 septembre a été repoussée sine die pour ne pas gêner l’élection. Nous la traduisons et la commentons ligne à ligne.

L’État de la rust belt, remporté successivement par Trump puis par Biden, sera l’un des plus déterminants pour l’élection présidentielle de novembre. Afin d’espérer gagner les 19 grands électeurs de la Pennsylvanie, Kamala Harris devra convaincre les minorités ethniques de l’État — et notamment les Indiens-Américains, dont 25  % revendiquent être indépendants.

Le candidat indépendant Robert F. Kennedy Jr., neveu de l’ex-président JFK, vient d’annoncer vendredi 23 août «  suspendre  » sa campagne pour l’élection présidentielle et soutenir Donald Trump. Le retrait de son nom des bulletins dans certains États devrait bénéficier marginalement à Trump, mais ne contribuera pas à inverser la tendance favorable dont jouit Harris à l’échelle nationale.

Dans son entretien en direct sur X, Donald Trump a ciblé l’Union européenne.

Elon Musk, qui avait répondu publiquement à une lettre de Thierry Breton avec un meme l’invitant «  First, take a big step back… and literally, FUCK YOUR OWN FACE  !  », est revenu sur le rôle de la Commission «  dans la tentative de censurer les Américains  ».

Pour comprendre la doctrine européenne de Donald Trump, il faut prendre cet extrait au sérieux, en le lisant avec attention.

La remobilisation de la base démocrate et l’enthousiasme suscité par le remplacement de Joe Biden par Kamala Harris sur le ticket démocrate semblent se refléter dans les sondages d’opinion. Selon une enquête réalisée du 30 juillet au 2 août, Harris devance Trump dans trois swing states de la rust belt, qui seront décisifs pour l’issue de l’élection de novembre.

Pour le Premier ministre hongrois, le monde est à un point de rupture amené par la décadence et la déchristianisation de l’Occident. Afin de naviguer habilement cette phase de déclin, Orbán appelle à reconnaître la nouvelle domination chinoise et renforcer les liens de l’Europe avec Poutine. Dans la vision spenglérienne de l’histoire exposée lors de son discours du 27 juillet à l’université d’été de Bálványos, l’Europe doit lier son futur géopolitique à la victoire de Trump.

1 heure. 32 minutes. 20 secondes.
C’est le plus long discours prononcé par celui qui est plus connu pour ses tweets que pour ses oraisons. À Milwaukee, quelques jours après la tentative d’assassinat contre lui et avant le retrait de Biden, Trump n’a pas seulement détaillé son programme. Il a aussi «  fait du Trump  » à outrance — allant jusqu’à convaincre certains démocrates que la campagne était, encore, gagnable.
Nous le traduisons intégralement et le commentons.

«  La campagne qui vise à effacer la religion américaine de la place publique n’est que la continuation de la lutte des classes par d’autres moyens.  »

Proche de Trump et de J. D. Vance, la figure de Josh Hawley nous plonge dans une mystique particulière, à la fois conservatrice et sociale, qui incarne une nouvelle génération de l’extrême droite américaine — mieux articulée, mieux préparée, elle veut gagner les voix des électeurs pauvres avec un agenda simple  : le nationalisme chrétien. Nous traduisons son dernier grand discours et le commentons, paragraphe par paragraphe.

Une semaine après le débat télévisé du 27 juin entre Biden et Trump, le président démocrate chutait dans les sondages, son retard passant de 1 à 3 points de pourcentage. Le recul dont nous disposons désormais suggère que l’écart creusé par Trump est d’ores et déjà en baisse à l’échelle nationale, tandis que les intentions de vote sont restées stables dans les swing states.

Lundi 15 juillet, Donald Trump a nommé J.D. Vance colistier pour l’élection présidentielle de novembre. S’ils sont élus, l’aide militaire américaine à l’Ukraine pourrait être réduite ou du moins conditionnée à l’entrée de Kiev dans des pourparlers de paix. Poutine mettrait alors en avant son contrôle de 18  % du territoire ukrainien pour exiger d’importantes concessions territoriales.